Les composantes de la société civile malienne se sont exprimées sur leur participation au Conseil pour la Reforme du Secteur de la Sécurité, lors d’une prise de contact entre elles et le dit conseil au ministère de l’intérieur et de la protection civile.
– Le guide spirituel de la communauté des Soufis du Mali, vice- président du Haut Conseil Islamique du Mali Cheik Soufi BILAL :
Il estime qu’il est impossible de réussir la reforme du secteur de la sécurité sans la pleine participation des leaders religieux. Pour lui, c’est une reforme qui concerne l’ensemble des fils du Mali sans exception et à tous les niveaux. Il ajoute que le rôle des leaders religieux est immense dans le processus de paix, la stabilisation et la sécurisation du pays. « Le Mali traverse une crise bidimensionnelle, multidimensionnelle, parce qu’elle est non seulement politique, économique, mais aussi religieuse, donc impossible de s’en passer des religieux », dit t-il. C’est pourquoi, le guide spirituel de la communauté des Soufis a interpellé le gouvernement pour qu’il soit transparent et équitable, en accompagnant les leaders religieux.
– Le prêtre catholique, Labeicha TRAORE :
Pour lui, rien ne vaut la sécurité, elle est au dessus de tout. La sécurité n’est pas uniquement l’affaire des militaires, c’est aussi celle des religieux. « Tout le monde doit jouer sa partition, nous sommes des canaux d’information, on nous croit, on nous prend au sérieux, les orientations que nous donnons, les gens les prennent au sérieux. C’est pour dire que nous sommes frères et sœurs, qu’on a droit de protection des uns et des autres. Cette reforme est une bonne chose », conclut-il.
– Le communicateur traditionnel, Mamadou Ben Chérif DIABATE :
Il faut une prise de conscience générale, il n y a pas de développement sans la sécurité. Les communicateurs traditionnels doivent jouer leur rôle en sensibilisant et en informant les populations, sur le processus de la reforme du secteur de la sécurité. La sécurité est une préoccupation majeure aujourd’hui au Mali, on n’avait jamais connu un tel problème depuis l’indépendance à nos jours. Les pères de l’indépendance ont toujours eu comme préoccupation la sécurité, la protection des personnes et de leurs biens et nous devons nous souvenir de cela pour aller de l’avant, déclare t-il. « Nous n’avons pas droit de rebrousser chemin, nous devons aller droit au but, jouer notre partition pour que le Mali puisse retrouver la stabilité qu’il a toujours connue. Nous ne devons plus refaire les erreurs commises avant. Ce n’est plus une question de personne, mais des personnes à la place qu’il faut pour que nous réussissions cette reforme, nous les communicateurs traditionnels, nous seront là pour accompagner les autorités », affirme t-il.
– La présidente du Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Espace CEDEAO, antenne du Mali, Me Saran KEITA épouse DIAKITE :
Selon elle, les femmes et les enfants sont les premières victimes des conflits, les femmes sont au début et à la fin de tout processus. Elles doivent être au centre de cette reforme du secteur de la sécurité. Mais elle déplore surtout la non implication active des femmes à ce processus. »On nous met de côté sciemment, on ne veut pas que les femmes viennent dans cette reforme », s’indigne-t-elle. Faire cette reforme sans l’implication des femmes, l’échec est consommé d’avance, car elles constituent plus de la moitié de la population et vu l’importance de leur capacité de mobilisation. Il faut faire venir beaucoup de femmes dans ce conseil pour la reforme du secteur de la sécurité,, c’est primordial, conclut-elle.
– Le Porte parole des chefs de quartiers, Bamoussa TOURE :
Les chefs de quartiers ont leur rôle à joué dans la reforme du secteur de la sécurité. Pour cela, ils méritent un accompagnement digne de ce nom. Il l’explique en ces termes : « Vous savez mieux que moi que les informations ont un prix. De ce côté, il y a certaines dispositions légales qui permettent de renforcer les capacités des chefs de quartiers. Nous vous demanderions de faire en sorte que ces dispositions légales, réglementaires soient mises en application pour rendre les chefs de quartiers efficaces et efficients comme on l’a dit ».
Il note qu’en tant que chefs traditionnels, ils doivent s’engager à porter plus loin le message pour le retour de la paix, de la sécurité et de la réconciliation nationale au Mali.
Seydou SYLLA
Maraka Fama
Source: 20 JANVIER
ces leaders!!!! leaders de merde oui , ces leaders soit disant sont le cancer du mali un cancer métastasé avec l argent de leurs rakets des pauvres gens plus les zakans de certains pays arabes qui veulent avoir une mainmise économique sur le mali . En tout cas au nom de l islam tout est permis au mali. ces prostitués religieux doivent rester dans leurs lieux de culte loins de la politique car l islam mal interprété est en train de détruire dans l ignorance et l indifférence de la majorité des maliens. c est tres grave la situation!!!!!
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