Impopulaire AMO :la CSTM demande le remboursement intégral et sans délai des sommes prélevées sur le salaire des travailleurs

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La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) s’insurge contre l’imposition de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) décidée par les autorités du pays. Elle notifie aussi sa non adhésion à cette politique. La CSTM l’a fait savoir lors d’un point de presse organisé à son siège sis au Quartier du Fleuve.

Pour la circonstance, Hammadoun Amion Guindo Secrétaire général de la CSTM entouré du Collectif de rejet de l’AMO composé de la COSES, du SYLTAE et du Syndicat libre de la Police nationale pourtant affilié à l’UNTM. M. Guindo, l’AMO est une imposture gouvernementale pour assouvir les désirs d’une élite sociale. Elle est morte née dans la mesure où on a voulu l’appliquer par force.

«Nous nous désolidarisons du gouvernement et optons pour la non adhésion», a dit le Secrétaire général de la CSTM.

«Nous avons fait connaitre notre position lors des marches de protestation organisées, les 05 et 19 Avril derniers», a-t-il ajouté. Selon lui, le rejet de l’AMO par la CSTM est une décision volontariste et responsable. Par ailleurs, il a salué la décision du Conseil des ministres du 20 Avril 2011, d’après laquelle l’adhésion à l’AMO est volontaire et non obligatoire.

Pour Hammadoun Amion Guindo, plus d’un milliard de nos francs a été récolté du premier prélèvement de salaires des travailleurs. «Le prélèvement annuel sur les salaires de tous les travailleurs s’élève à 30 milliards de FCFA. C’est dire que l’AMO est une véritable source de revenus pour ses initiateurs», a conclu le Secrétaire général de la CSTM.

Youssouf Diarra de la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaires (COSES) dira que ce rejet est l’œuvre du collectif et non de la CSTM. Quant à Siriman Fané du Syndicat libre de la Police nationale, il dira que ce rejet est dans l’intérêt du syndicat. «Nous sommes heureux de signer notre non adhésion à l’AMO, car elle n’est pas avantageuse pour nous», a ajouté M. Fané.

Conclusion : le collectif a demandé l’arrêt immédiat et le remboursement sans délai des sommes prélevées sur les salaires des travailleurs. La cérémonie a pris par la signature de non adhésion des représentants du collectif qui demanda à sa base d’en faire autant.

Hassane Kanambaye

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