Le ministre de la sécurité intérieure a présidé le mardi 16 août 2016 dans les locaux de son département, l’atelier de plaidoyer sur la problématique de la réduction des risques de catastrophes au mali a l’endroit de la commission environnement et développement durable de l’assemblée nationale.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier a enregistré la présence du Secrétaire général du ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, Bréhima Camara, plusieurs députés concernés et les partenaires impliqués dans la lutte contre les risques de catastrophes au Mali.
Le secrétaire général Bréhima Camara, a salué cette initiative à laquelle, il accorde une importance particulière. Car selon lui, cet atelier contribuera à la réduction des risques de catastrophes naturelles.
Dans son intervention, le ministre a rappelé les priorités de l’Etat malien, mais également celle du Cadre d’Action de Sendai sur la RRC 2015-2030 qui font de la réduction des risques de catastrophes, une priorité nationale.
Il indiquera du 12 au 27 juillet 2016, les inondations ont fait une quinzaine de morts à travers le Mali, et près de 9000 sinistrés et sans abris avec des dégâts matériels estimés à des centaines de nos francs. Donc pour lui, cet atelier de plaidoyer à l’endroit des députés, est un espace d’échange et de partage des préoccupations du gouvernement sur la problématique des risques et des catastrophes.
Ainsi, l’objectif visé par les initiateurs est de mieux outiller les honorables députés, afin de plaider auprès des Nations-Unies, de l’Union Interparlementaire et d’autres partenaires au développement, la nécessité d’appuyer le Mali dans ses efforts de préparation, mais aussi de réponse aux catastrophes.
En effet, Malgré les efforts accrus de nombreux intervenants, les effets des risques de catastrophes (les séismes, les inondations ou sécheresses) et leur impact restent alarmant. « L’ampleur des pertes est considérable. Environ 1,3 millions de personnes ont été tuées directement par des catastrophes entre 1992 et 2015 et 4,4 milliards de personnes en ont subies les effets », a-t-il noté. Aussi, Il indiquera que la banque mondiale a estimé récemment que les pertes économiques moyennes annuelles provoquées par les catastrophes naturelles.
M . DIAK