Gendarmerie nationale : Le DG fixe les grandes lignes des reformes

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Création de 36 brigades territoriales de recherches et fluviales, 5 pelotons de Force d’action rapide de la gendarmerie (Fargend), de 4 pelotons de surveillance et  d’intervention de la gendarmerie ainsi que la création d’une ceinture bleue de sécurité autour de Bamako, mise en place d’un schéma national d’intervention de la gendarmerie, sont, entre autre,  les grandes lignes des reformes en cours sous la houlette du directeur général de la gendarmerie nationale, le colonel-major Satigui dit Moro Sidibé pour renforcer le dispositif sécuritaire du pays.

L’information a été donnée ce vendredi 9 février 2018 en marge de la cérémonie d’inauguration de deux nouvelles brigades territoriales à Dialakorodji et à Ouezzindougou.   Le DG de la gendarmerie nationale a profité de l’occasion pour éclairer la lanterne des populations et des hommes de médias sur les grandes réformes en cours au sein du corps.

La gendarmerie nationale, dans sa mission de protection des populations et de leurs biens, entend se rapprocher davantage des populations pour mieux les sécuriser. Pour ce faire 36 brigades territoriales de recherches et fluviales ouvriront leurs portes sur l’ensemble du territoire national. Ayant opté pour la stratégie de renforcer la périphérie pour stabiliser le centre.

Dans cette optique, il sera érigé une ceinture bleue de sécurité autour de Bamako (le bleu étant la couleur de la gendarmerie), à travers la création de 8 brigades (Dialakorodji, Ouezzindougou, Sénou, Dogodouma, Ngabakoro-Droit, Moribabougou, les brigades fonctionnelles de Kalabancoro et de Baguinéda vont basculer sur le commandement de la compagnie de gendarmerie de la rive droite).

Si de l’indépendance à 2017, Bamako ne comptait qu’une seule compagnie de gendarmerie (sur la rive gauche), celle de la rive droite est opérationnelle depuis quelques mois, a indiqué Satigui Moro Sidibé. Et d’ajouter que toutes les régions administratives ont été dotées d’une force de frappe appelée Peloton de surveillance et d’intervention composé en moyenne de 35 hommes. Les forces spéciales du PIGN ont été érigées en Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) qui comporte en son sein le Garsi (Groupe d’action rapide et de surveillance et d’intervention), ce groupe, dira-t-il, sera constitué de 7 escadrons.

Pour lutter contre l’insécurité au centre du pays, des brigades ont été également créées à Ségou et Mopti pour renforcer les légions. Dans ce projet de reformes, Ténenkou aura une brigade fluviale basée à Diafarabé, une autre sera créée à Youwarou pour sécuriser le transport fluvial des marchandises et des personnes dans les zones inondées.

La Fargend a été créée dont un peloton est actuellement sur le théâtre des opérations. D’ici la fin du 2e semestre 2018, quatre autres pelotons seront portés sur les fonts baptismaux, a dévoilé le colonel-major Satigui dit Moro Sidibé, magistrat de son état.

Il a remercié les plus hautes autorités du pays pour avoir facilité ces réformes en cours, qui ne visent autres que le renforcement de notre dispositif sécuritaire, à travers l’adoption de la Loi d’orientation militaire. Cependant, pour faciliter la tâche des hommes sur le terrain, il a invité les populations un accompagnement pour mettre hors d’état de nuire des malfrats qui rôdent autour de nous.

Satigui Moro Sidibé de promettre qu’il mettra tout en œuvre pour relever les défis auxquels la gendarmerie est confrontée. En deux ans, M. Sidibé est parvenu à tisser une coopération militaire avec les Américains pour la formation des forces spéciales qui font la fierté de tout un peuple. Et à travers ces réformes en cours, l’on peut comprendre le dévouement de cet officier supérieur rompu à la tâche.

Ousmane Daou

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