(AMO). On notait la présence du Dr Oumar Mariko député à l’Assemblée nationale, du Secrétaire général de la CSMT Hammadoun A. Guindo et de celui du Syndicat de la police nationale (SPN) Siméon Keita.
Pour la troisième fois, le collectif des syndicats (la CSTM, la COSES, le SYLTAE et le SPN) a organisé une marche, le 24 Mai dernier contre l’A MO. L’organisation de cette marche pacifique montre à suffisance que les mesures envisagées par le gouvernement n’ont pas produit d’effets.
En effet, pour calmer les ardeurs de la contestation, le gouvernement avait décidé de rendre facultative l’application de l’AMO. Du coup, les bénéficiaires sont pessimistes et doutent que les promesses faites par le gouvernement soient tenues. Pour manifester sa désapprobation concernant l’AMO, le collectif avait organisé deux marches pacifiques. Les contestataires ont demandé à l’État l’arrêt immédiat des prélèvements opérés sur leurs salaires et la restitution des sommes prélevées.
Pour matérialiser sa position, le collectif avait, dès l’annonce de la décision du gouvernement, élaboré une fiche circulaire de non adhésion pour ses militants. Mais, du 20 Avril à nos jours, le statuquo semble prévaloir côté gouvernement. Ce qui laisse entrevoir une divergence entre les protagonistes. Le 24 Avril dernier, le même groupe s’est invité. L’itinéraire choisi est allé du siège de la CSTM à la place de la liberté en passant par l’Avenue Mamadou Konaté. La marche a pris fin au monument de l’Indépendance, par la remise d’une déclaration au Premier ministre, Cissé Mariam Kaïdama Sidibé.
La première et deuxième marche de protestation du collectif contre AMO ont eu lieu les 5 et 19 Avril 2011. À l’occasion de toutes ces sorties, le collectif a clairement dit «NON !» à l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO).
LASSANA COULIBALY