La dynamique de l’Etat d’urgence maintenue : 1092 perquisitions pour 2 570 personnes interpellées par les forces de sécurité

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Le jeudi 4 mai, le ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, Gal Salif Traoré était l’invité de l’émission ‘’Forum de la presse’’. Au cours des échanges,  il a révélé que l’état d’urgence a permis aux forces de sécurité d’interpeller  2 570 personnes et d’effectuer  1092 perquisitions.  

Les journalistes Alexis Kalambri de les Echos,  Mariam Maiga du Studio Tamani et Abdoulaye Barry étaient chargés de poser des questions au ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, Gal. Salif Traoré, invité de l’émission ‘’Forum de la presse’’, organisée par la Maison de la presse.

D’entrée de jeu, le ministre Traoré a affirmé que la reforme du secteur de la sécurité intérieure concerne l’ensemble du territoire  national et prend en compte les domaines de la justice et de  l’administration territoriale.

Et pour lui, la recrudescence de la violence, au centre du pays dans les régions de Mopti et Ségou, est aujourd’hui  une des  préoccupations majeures du gouvernement.

Pour trouver une solution à cela, le ministre Salif Traoré, a rappelé que son département a élaboré un plan local de sécurité en collaboration avec les gouverneurs des zones concernées. Et selon lui, ledit  plan comprend plusieurs volets dont : la sécurité, le développement socio-économique, la gouvernance et la communication.

Dans la même dynamique, le ministre Traoré a donné des précisions sur  l’état d’urgence qui selon lui,  n’est pas l’interdiction de toutes activités à la différence  du couvre-feu. Selon lui, cette mesure a permis à la police de faire 17 000 sorties et d’interpeller 2 570 personnes, 1092 perquisitions  d’armés et des stupéfiants  saisis.

S’agissant du nouveau projet de loi de programmation de la sécurité intérieure, le ministre Salif Traoré a précisé qu’il sera entièrement financé par le budget national pour un coût global de 446 milliards FCFA. Avec pour objectif de pallier le déficit en ressources humaines et matérielles du secteur de la sécurité.

Selon lui, la nouvelle loi déjà sur la table de l’Assemblée Nationale va permettre de doter les forces de sécurité en équipements adéquats pour l’accomplissement de leurs missions,  de rénover et construire de nouvelles infrastructures et de recruter du personnel pendant les 5 prochaines années.

Sur d’autre plan, le ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Gal Salif Traoré a annoncé que les populations maliennes pourront se  procurer  très prochainement de leur passeport biométrique dans les capitales régionales.

Par Jean Joseph Konaté (stagiaire)

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