La nouvelle mesure du gouvernement malien par rapport au port des casques a fait monter de l’adrénaline au sein de la population. Cette idée est venue en un moment d’imbroglio politico- social et de crise financière. Donc une simple brindille suffit largement pour activer le feu.
D’une part, le caractère obligatoire a été mal consommé par la quasi- totalité des maliens et des divergences d’opinions ne cessaient de se pointer. l’œil vigilant des observateurs avisés à permis de constater à propos de cette mesure d’obligation des dits accablants comme la cherté de casques (40 000 F CFA pour la bonne qualité) et les autres dont le plus bas prix est de (10 000 F CFA pour les pacotilles). Il va de soi que ces mesures protègent le conducteur mais la décision soudaine, voire précipitée et un bref délai mettait mal à l’aise les propriétaires d’engins à deux roues.
Le redressement du tir par le gouvernement a été un ouf de soulagement au sein de la population. La nouvelle mesure quitte le cap de l’obligation pour la sensibilisation, chose qu’il fallait depuis longtemps. L’information et la sensibilisation ont fait baisser la tension sociale en cette période de rentrée scolaire, car il était fort probable que les élèves rentrent aussi en danse. Le pire fut évité, car on a tendance de créer des situations pour détourner l’attention du public. S’agit-il d’un jeu politique qui ne dit pas son nom ? De toutes les façons la prise de conscience est entrain de renaître avec la sensibilisation de la part du nouveau gouvernement du Docteur Cheick Modibo DIARRA. Espérons que cela contribuera à apaiser la situation.
Ibrahima Mamadou DEMBELE