La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), a manifesté le 5 avril dernier, à travers une marche pacifique son désaccord avec les autorités maliennes à propos de l’instauration de l’Assurance maladie obligatoire (AMO).
Ladite marche était dirigée par le secrétaire général de la CSTM, Mr Ousmane Hamadoun Guindo.
A la marche, ont participé la coordination des syndicats de l’enseignement secondaire (COSES), le syndicat libre des travailleurs des affaires étrangères (SYLTAE), la section syndicale de la police nationale.
Ils étaient des centaines de militants à battre le pavé pour exprimer leur mécontentement au régime de protection dont il est question.
La marche qui a débuté au environ de 9 heures s’est déroulée entre le siège de la CSTM et la primature où une déclaration a été remise au représentant du Premier ministre, Makan Fily Dabo, non moins directeur de cabinet du premier ministre.
Le ségal de la CSTM a au nom du collectif syndical lu la déclaration dans lequel on pouvait lire : le collectif entend : « librement choisir notre AMO et exige l’arrêt immédiat des prélèvements sur nos salaires et nos pensions d’une part et le remboursement des retenues opérées d’autre part »
Sur les pancartes, on pouvait lire également « Non à l’AMO », « Laissez nous mourir sans l’AMO », « Non à l’escroquerie ».
Après avoir remis la déclaration aux autorités compétentes, les marcheurs se sont dirigés vers le siège de la CSTM.
Ici, les dénonciations ont continué à pleuvoir pendant un bon moment. Ainsi, le ségal de la section syndicale de la police nationale a laissé entendre que les unités de la police ne veulent pas de l’AMO, “ni aujourd’hui, ni demain”.
Même son de cloche au ministère des affaires étrangères. En tout cas, c’est que le secrétaire général du SYLTAE a laissé entendre.
A noter que l’AMO est une prote
ction contre le risque maladie du travailleur. Elle est basée sur une cotisation du travailleur qui paie 3,06 % de son salaire. L’Etat contribue à hauteur de 4,48 %, les employeurs privés 3,5 % les retraités pour 0,75 % de leurs pensions.
A. Sanogo