La direction de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) à travers son service de communication et relations publiques a organisé hier jeudi 5 juillet 2012 une visite guidée dans certaines structures sanitaires. Objet : s’imprégner de l’état d’évolution de l’assurance maladie obligatoire. C’était sous la présidence d’Aboubacar Cissé, chef de service communication de la CANAM.
Pour s’imprégner de l’état de fonctionnement de l’assurance maladie obligatoire dans les structures sanitaires, le service de communication et relations publiques de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), a visité hier jeudi 5 juillet le Centre de santé de référence du quartier Mali, la Pharmacie deux mosquées de Badalabougou. Cette visite a été l’occasion de faire constater par la presse que l’Amo continue de fonctionner dans les structures sanitaires, contrairement aux informations faisant état de son arrêt. Au CSREF du quartier Mali, le point focal de la Canam, Dr. Adama Dembélé, a indiqué que depuis mai 2011, l’Amo fonctionne normalement et le centre est régulièrement remboursé par la Canam. Malgré le saccage du siège social de la Canam le jour du coup d’Etat du 22 mars, l’Amo, reste fonctionnelle avec bien sûr de nouvelles difficultés. Qui selon, M. Dembélé se résument à de petites incompréhensions par des patients. Salimata Bassaka Diakité, une assurée de l’Amo, que nous avons rencontrée sur place a témoigné avoir eu satisfaction. Elle se réjouit du fait que les 70% des frais médicaux soient pris en charge par l’Etat. A la Pharmacie deux mosquées de Badalabougou, Dr. Nouhoum Konaté a affirmé qu’il n y a pas de problème lié à l’application de l’Amo. D’ailleurs, a-t-il expliqué, le patient est régulièrement servi et le pharmacien partenaire est aussi remboursé par la Canam. A l’issue de cette visite, les visiteurs ont été suffisamment édifiés sur le mécanisme de fonctionnement de l’Amo qui fonctionne malgré les soubresauts.
Ben Dao