Assurance maladie obligatoire: Les administrateurs civils adhèrent

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Les administrateurs civils adhèrent à la politique de l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Ils l’ont fait savoir au cours de l’Assemblée générale des administrateurs du District de Bamako. Le thème de cette Assemblée était: «Statut des administrateurs civils: forces et faiblesses». Outre ce thème, l’Assemblée a été marquée par un exposé sur l’AMO, présenté par le Dr Souleymane Kouyaté. C’était le samedi 14 mai 2011 au Gouvernorat du district de Bamako, en présence du Secrétaire général adjoint de la Présidence, du Secrétaire général du Syndicat des administrateurs civils et de plusieurs autres retraités.

L’exposé sur l’AMO visait à donner des informations utiles, nécessaires pour édifier les administrateurs civils sur ce produit, qui est une innovation dans les politiques de réformes sociales dans notre pays. Les assujettis à l’AMO sont les fonctionnaires civils et militaires et les fonctionnaires des collectivités territoriales, les travailleurs salariés, les parlementaires et les titulaires de pensions civiles, militaires et de retraites parlementaires. Outre la personne assujettie, l’AMO couvre les membres de sa famille qui sont à sa charge, à condition qu’ils ne soient pas bénéficiaires, à titre personnel, de l’assurance maladie.

«Le Comité Exécutif National du Syndicat national des administrateurs civils (CEN-SYNAC) adhère à cette politique de sécurité sociale et invite les pouvoirs publics à chercher à identifier l’ensemble des points d’inquiétude des salariés et pensionnés et y apporter les solutions idoines», a déclaré le Secrétaire général du SYNAC, Gaoussou Coulibaly, dans ses mots de bienvenue. Selon lui, l’organisation de cette Assemblée sur ce thème constitue la mise en œuvre d’une recommandation de son dernier congrès. Il s’agit aussi d’être à l’écoute de ses membres, dont bon nombre se plaignent de l’évolution de leur carrière, notamment par rapport aux autres grands corps de l’Etat.
Parmi les arguments invoqués, il est régulièrement fait cas de l’absence totale d’indemnités en faveur des administrateurs civils ès qualité. «Certaines fonctions également semblent quasiment fermées au corps, en ignorant superbement leur formation générale, qui les prédispose à servir dans tous les départements ministériels. Or, dans la pratique, il suffit de jeter un coup d’œil dans les cabinets ministériels et dans la superstructure administrative pour se convaincre du rôle stratégique que jouent les administrateurs civils dans le fonctionnement de l’Etat», a regretté Gaoussou Coulibaly. Selon lui, cette situation les interpelle et les pouvoirs publics doivent agir de manière à ce que le sacerdoce qui est leur lot quotidien soit reconnu à sa juste valeur.
Youssouf Diallo

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