La Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), la Coordination des Syndicats de l’Enseignement Secondaire (COSES), le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Etrangères (SYLTAE) et la section syndicale de la police nationale sont revenus à la charge, hier mardi 19 Avril 2011, pour une seconde marche de protestation contre l’assurance maladie obligatoire (AMO). Ladite marche, débutée aux environs de 8 heures 45, est partie du siège de la CSTM au quartier du fleuve pour la primature.
Si l’étau semble se desserrer dans les rangs des contestataires avec l’absence lors de cette seconde marche du Syndicat des Greffiers et Secrétaires de greffes et Paquets (SYGSGP), la détermination, elle, semble monter d’un cran. Avec ces nouveaux slogans plus agressifs que dans la précédente manifestation : « A bas l’AMO », « AMO : Attentat Monstrueux et Odieux ou Association des Malhonnêtes Organisés », « Non à l’escroquerie (…) Voleurs (…) Rendez nous nos sous », tout porte à croire que le bras de fer entre le gouvernement et ces différentes organisations syndicales ne fait que commencer.
Dans la déclaration du collectif de protestation contre l’assurance maladie obligatoire, les responsables des différentes organisations syndicales concernées entendent librement choisir leur assurance maladie d’où l’organisation de cette seconde marche pacifique de contestation. Ils exigent également l’arrêt immédiat des prélèvements sur leurs salaires et pensions d’une part et le remboursement des retenues opérées d’autre part.
« Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets » dit-on. Alors, sommes-nous en droit de nous poser la question de savoir si cette seconde marche aura un véritable impact ? Wait and See.
AISSATA MAIGA