Lors de la journée d’information sur le rôle de la Direction Régionale de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) dans la gestion de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), non seulement les salariés ne sont pas venus nombreux, mais encore les quelques rares qui avaient effectué le déplacement ont été déçus par les hésitations et les incohérences dont ont fait montre les conférenciers du jour. Rappelons que la dite journée d’information a été organisée par la Direction Régionale de la CMSS, le samedi 2 juillet 2011 dans la salle de conférence du CEDRAB.
Après l’échec de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) dû à l’insuffisance de communication, l’Eta a voulu se rattraper en engageant une campagne de sensibilisation. C’est dans ce cadre qu’une journée a été dédiée à la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) à travers toutes ses directions régionales pour expliquer son rôle dans la gestion de l’AMO en tant qu’organisme gestionnaire délégué.
A Tombouctou, cette journée a été un fiasco. Pour la simple raison que les salariés ont boycotté la séance de sensibilisation. Tellement il y avait très peu de gens que le cameramen de l’ORTM a eu toutes les peines du monde pour avoir des images « présentables ». Ce qui pouvait pallier le boycott des salariés, c’aurait pu être la présence des radios de proximité pour relayer l’information. Mais malheureusement, nos organisateurs du jour n’avaient invité aucune radio, d’ailleurs aucun organe de presse privée. Et ils ont osé parler de journée d’information sans la présence de relais. Quelle comédie
Les quelques rares salariés qui avaient effectué le déplacement, après avoir impatiemment écouté les conférenciers, avec certainement très peu d’intérêt, la suite nous le confirmera ; se sont intéressés à savoir quand la fin des prélèvements et le remboursement des sommes déjà prélevées. Ce qui montre clairement qu’ils n’ont pas été convaincus. Car au lieu de poser des questions sur le rôle de la Direction Régionale de la CMSS dans la gestion de l’AMO, l’assistance a plutôt cherché à savoir comment quitter l’AMO.
Oumar Baraka.