Après s’être classée 1ère banque du marché bancaire malien en 2014 à cause de ses performances, la Bank Of Africa veut garder le cap. Bénéficiant de la confiance du fonds de garantie du secteur privé, elle envisage le financement de plus de 50 projets de PME/PMI cette année. A cet effet, elle a signé hier mercredi 11 juin 2014 une convention avec le fonds de garantie du secteur privé (Fgsp.SA) qui s’engage à garantir ces projets à 50%. C’était au siège du Fgsp en présence du Directeur Général de la BOA, Mamadou Igor Diarra, et des responsables de 6 autres banques de la place.
La première banque de la place du marché bancaire malien sur 13 banques classées en 2014 par l’Apbef avec plus de 186 milliards de F CFA de crédits, soit 14,8 % de part de marché fait encore parler d’elle. Elle envisage le financement de plus de 50 projets de PME/PMI cette année. La BOA est un acteur incontournable de son secteur. Cette performance exceptionnelle est essentiellement due, d’une part à l’accroissement de son réseau de distribution avec l’ouverture de plus d’une vingtaine de points de vente de 2013 à 2014 et, d’autre part à la confiance de sa clientèle de particuliers et entreprises pour la qualité et la célérité de ses services. A cela s’ajoute la clairvoyance et la ferme volonté de la direction, sous l’impulsion de Mamadou Igor Diarra, de la hisser au sommet de la hiérarchie bancaire dans notre pays.
La convention que viennent de signer la Bank of Africa (BOA) et le Fgsp (Fonds de garantie du secteur privé) est une formalisation du cadre de partenariat qui reliera désormais les deux structures. Elle vise à déterminer le cadre d’intervention du partenariat selon lequel le Fgsp va garantir à 50% les projets des PME/PMI que la BOA va financer.
La convention est destinée également à régir les relations entre les parties dans le cadre d’un meilleur financement en termes de coûts, de célérité, des PME/PMI par les banques avec la garantie partielle du fonds.
Ainsi, la BOA va financer des PME/PMI dont les projets vont de 10 millions de F Cfa à un plafond de 250 millions dans le but de leur offrir des opportunités de financement de leur implantation, leur développement et leur modernisation, avec un taux d’intérêt préférentiel de 8%. La convention signée avec le Fgsp fait obligation à la BOA de financer 50 projets de PME/PMI dont 20 nouveaux projets en 2014, afin de booster le secteur tertiaire de notre pays sur lequel repose l’économie nationale. En 2015, elle financera 125 projets dont 60 nouveaux et 200 projets en 2016.
Ce challenge, il faut le reconnaitre, n’est pas au dessus des moyens de la BOA car la banque a toujours financé des PME/PMI, ce qui lui a valu de se classer comme la première banque partenaire du financement des secteurs privé et public en 2014. Par cette convention avec le Fonds de garantie du secteur privé, c’’est une assurance que cette banque va pouvoir faire plus en finançant le secteur tertiaire sur lequel repose l’économie nationale.
C’est certainement avec beaucoup de fierté que la banque va soutenir la volonté des nouvelles autorités pour la promotion et le financement des PME/PMI en instituant notamment un environnement plus incitatif pour le financement des PME/PMI par le système financier actuel. Elle constitue une solution idoine aux nombreux obstacles à la création et au développement des PME/PMI confrontées en premier lieu au problème de financement.
L’on se rappelle que fidèle à son engagement, la Bank of Africa-Mali a déjà eu à s’illustrer dans la relance économique malienne en contribuant au large financement de l’essor du secteur privé en 2013 et en début 2014.
A noter que la création du fonds de garantie pour le secteur privé est une initiative du gouvernement. Il a pour vocation d’alléger la contrainte de garantie exigée par les banques, promouvoir le développement des PME/PMI qui jouent un rôle essentiel dans l’économie nationale en termes d’emplois et de revenus, consolider les banques en matière de couverture de leurs risques et en leur permettant de conquérir de nouveaux marchés des PME/PMI.
En plus de la BOA, d’autres institutions financières également sont concernées par cette convention, qui sont la BCS, BMS, la BNDA, la BSIC et la BCI.
En tout cas, la BOA a affiché sa ferme volonté d’atteindre cet objectif et même de le dépasser comme en témoignent ses performances en termes de financement du secteur tertiaire au cours des dernières années.
Harber MAIGA