GPAC : à l’avant-garde du combat contre l’augmentation de 30% des tarifs de l’AMAP

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Le Groupement professionnel des agences de communication du Mali (Gpac) a présenté son nouveau bureau dirigé par Moustaphe Diop, directeur associé de DFA-Communication, à la presse le mardi 5 mars 2016 dans la salle de conférence de DFA-Communication. C’est un bureau composé de 13 membres dont 4 membres du Groupe de réflexion.

C’est le vendredi 18 mars dernier lors d’une assemblée générale élective que le choix de l’ensemble des agences de communication du Mali s’est porté sur Moustaphe Diop, pour présider aux destinées de cette organisation, pour un mandat de 3 ans.

Au cours de cette conférence de presse, le président du Gpac, Moustaphe Diop, a remercié ses camarades pour la confiance portée à sa modeste personne. «Si nous sommes là aujourd’hui, si l’architecture dirigeante n’a pas profondément changé, c’est que l’équipe sortante a bien mené les missions qui lui avaient été confiées, avec l’appui de tous», a-t-il déclaré. Avant de rappeler que le Gpac a participé avec les autorités de la République à l’élaboration des textes du projet de loi visant à régir le secteur.

À en croire Moustaphe Diop, au cours de ce nouveau mandat, l’une des batailles à mener sera relatives à l’adoption des textes par les députés du projet de loi visant à régir le secteur. «Je ne cesse de le répéter, notre profession, au regard de ses résultats (près de 20 milliards de Fcfa de chiffre d’affaires annuel) et de ses milieux de collaborateurs, ne peut être administrée par des textes datant des années 1980», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le président du Gpac a parlé de quelques avancées depuis la création de son organisation, relatives à l’augmentation croissante du nombre d’agences qui y adhèrent. «Nous apprenons à nous connaître, à nous battre ensemble pour les intérêts de la profession et de nos salariés. À travers le Gpac, les agences de communication font également des affaires entre elles, du développement des partenariats et s’engagent de plus en plus à ce que la concurrence soit saine et loyale entre elles. C’est ainsi que nous irons vers le développement durable et la création de valeur ajoutée», a-t-il poursuivi.

Parlant des perspectives, Moustaphe Diop a indiqué que, dans les jours à venir, le Gpac va travailler sur plusieurs fronts, à commencer d’abord par la question de l’augmentation de 30% sur les tarifs de l’Amap par le ministère de la Communication et des Nouvelles technologies de l’information. Selon lui, cette augmentation fragilise davantage les agences déjà affectées par la crise actuelle. «Nous allons donc continuer le dialogue avec les autorités sur cette question», a-t-il dit.

Avant de noter que le Gpac a déjà commencé la réflexion sur plusieurs grands chantiers. Il s’agit, entre autres, d’une tournée dans les agences de communication ; la réalisation d’une étude sur l’impact de la publicité dans les activités économiques et d’un sondage sur les médias reconnus par les agences de publicité, les annonceurs et les professionnels des médias et de l’audiovisuel ; le renforcement de la collaboration avec le conseil national du patronat du Mali ; l’organisation de la Nuit de la communication et de la publicité pour faire connaître les métiers et pour récompenser les créations des différentes agences de communication.

Il faut noter que le Groupement professionnel des agences de communication du Mali a été créé en juin 2010 pour défendre les intérêts des agences de communication et leur donner les moyens de se faire entendre dans l’environnement communicationnel et institutionnel du Mali. Parmi 300 agences qui ont des agréments, ce sont 65 qui sont membres du Gpac.

Diango COULIBALY

 

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