Le centre d’études et de renforcement des capacités d’analyse et de plaidoyer (CERCAP) , en collaboration avec l’organisation patronale des industries du Mali , a organisé le weekend dernier l’édition 2014 du forum du secteur privé malien. Le thème de ce forum portait sur l’étude pour la mise en place d’un mécanisme de protection de l’industrie malienne.
C’était au conseil national du patronat du Mali sous la présidence du représentant du ministre de la planification, de l’aménagement du territoire et de la population Amadou Sanogo.Il avait à ses cotés le directeur du CERCAP Boubacar Macalou, du président de l’OPI Cyril Achcar et de plusieurs personnalités du monde de l’industrie.
Ce forum visait à informer et sensibiliser les acteurs sur les difficultés liées aux règles d’origines des produits de l’UEMOA et leurs conséquences sur les unités industrielles du Mali.
Selon le président de l’organisation patronale des industrielles du Mali a rappelé que son organisation est le plus vieux syndicat du secteur privé malien.
Pour lui le taux de manufacture resté élevé au Mali 4% comparativement à ceux des autres pays de l’espace UEMOA.
Le président de l’organisation patronale des industrielles du Mali a par ailleurs proposé une solution de relance de l’industrie malienne à savoir créer un observatoire malien de l’industrie en PPPP, application du tarif extérieur commun TEC aux produits frauduleusement originaires de l’UEMOA et de la CEDEAO dont l’agrément est contestable, changement de pays de perception des droits les matières premières des produits industriels originaires de l’UEMOA. Les droits doivent être perçus dans le pays de consommation et non plus dans le pays de production du point de vue juridique et éthique .le traité sur les règles d’origines, appliquer rigoureusement les valeurs de références aux produits non originaires, orienter la commande publique vers les industries nationales et jusqu’à 20% plus cher.
Pour sa part le représentant du ministre dira Qu’aucune expertise technique n’est réalisée justifiant les 30% de valeur ajouté par l’industriel dans l’espace UEMOA. Ce qui entraine dit-il une exonération de droit de douane et une déclaration de TVA minorée au cordon douanier.
A.T.Dansoko