En effet, le Fonds de Garantie pour le secteur privé est un établissement financier créé avec l’avis favorable des autorités monétaires communautaires et agréé par le ministère de l’Economie et des Finances. Il a un capital social de 4 882 500 000 francs CFA reparti entre les actionnaires suivants : INPS, BMS-SA, PMU-Mali, ANPE, BNDA-SA, CNPM, BCS-SA, BSIC MALI-SA et BICIM.
L’objet du FGSP SA est de fournir aux banques une contre garantie partielle à hauteur 50% au maximum pour des crédits à court, moyen et long termes accordés à des PME relevant du secteur privé et des institutions de micro finance.
Cette décision, indiquant que l’Etat participera à son capital, contribuera de manière notable à l’amélioration des conditions de financement de l’économie nationale, à l’élargissement de l’accès des entreprises et des populations aux services financiers, à la densification du tissu industriel du pays, à la création d’emplois et à la réduction significative de la pauvreté.
Il couvre l’ensemble des activités productives des secteurs primaire, secondaire et tertiaire à l’exclusion des activités commerciales.
L’Etat a décidé de participer au capital du FGSP SA à un niveau permettant à la fois de laisser suffisamment de place aux structures ayant une compétence avérée en matière de financement de l’économie dans le secteur et de peser sur les choix du Fonds. Le projet de loi s’inscrit dans ce cadre.
Notons enfin que ce projet de loi est adopté conformément aux dispositions de la Loi n° 2014- 049 du 19 septembre 2014 pour autoriser la participation de l’Etat au capital du Fonds de Garantie pour le Secteur Privé.
Dieudonné Tembely