Les promoteurs de bars et hôtels de la Commune V sont de mauvaise humeur. Ils l’ont exprimé lors d’une conférence de presse que l’Association des promoteurs de bars, hôtels, restaurants et des professions connexes de la Commune V (ABAHRAPA) a organisée mercredi à l’hôtel le « Flamboyant » à Kalaban Coura.
La conférence était animée par le président de l’ABAHRAPA, Boubacar Camara. C’était en présence du promoteur de l’hôtel Flamboyant, Nataniel Dembélé, et du directeur régional de l’Office malien du tourisme et de l’hôtellerie. Deux thèmes ont été largement exposés par les conférenciers. Il s’agit de l’indemnisation du promoteur de l’hôtel le « Flamboyant » dont l’établissement a été récemment saccagé, pillé et brûlé. Il a été aussi question de la réparation des préjudices subis en 2005 par les tenanciers de bars et hôtels à la suite d’un match de football entre les équipes nationales du Mali et du Togo. Boubacar Camara s’est inquiété de la montée de la violence à l’égard de certains établissements hôteliers. Il en a appelé aux pouvoirs publics afin que soit évitée la répétition des regrettables événements du 27 avril 2005 où de nombreux hôtels, bars et restaurants du District de Bamako ont été mis à sac par des vandales. Car, a-t-il rappelé, les compagnies d’assurances se sont défaussées en imputant la responsabilité des casses à l’Etat. Ce dernier, à la suite d’âpres négociations, avait accepté d’indemniser les victimes d’avril 2005. Le conférencier a déploré qu’à la date d’aujourd’hui rien n’ait été fait. Et tous ceux qui n’avaient pas la capacité financière de relancer leurs affaires, ont coulé. « D’autres se sont débrouillés pour emprunter auprès des banques de la place pour ne pas fermer boutique”, a-t-il souligné. Le promoteur de l’hôtel Flamboyant, Nataniel Dembélé, a lui brandi la menace d’une grève pour avoir gain de cause.