Affaire de la BICIM : La mise au point de la société Cissé Technologie

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Affaire de la BICIM : La mise au point de la société Cissé TechnologieCISSE TECHNOLOGIE (C.TECH-SARL) est une importante société de la place. Au sein de cette société, un certain  A.T occupait les fonctions de comptable et détenait par devers lui l’ensemble des documents comptables dont les chéquiers de Banque effectuait à cet effet les opérations de banque sur les comptes ouverts au nom de la société. Suite à des soupçons sur des opérations doute uses accomplies par le sieur A.T (plusieurs fournisseurs n’ont jamais reçus les paiements pourtant effectués) la société CISSE TECHNOLOGIE entreprit des investigations auprès de la BICIM. Ces investigations ont permis de révéler que le nommé A.T a effectué plusieurs retraits d’importantes sommes d’argent sur le compte de la société dont-il n’a, à ce jour pu donner la moindre justification. En vérité, il imitait la signa ture du gérant de la société sans éveiller l’attention de la banque qui pourtant se devait naturellement de protéger son client. L’importance des sommes détournées (environ 800.0 00.000FCFA)  et la façon d’opérer compromettent irréfutablement le nommé A.T et les services de la BICIM. Ce sont ces faits graves qui ont poussé la société CISSE TECHNOLOGIE à port er plainte contre son comptable A.T.

La justice a, par la suite décidé de saisir un juge d’instruction pour mener toute l’enquête et déterminer le montant des détournements effectués au détriment de la société et situer toutes les responsabilités. C’est au cours des investigations menées par le juge d’instruction saisi que le nommé H. B, agent de la BICIM gestionnaire du compte de la société CTECH a été inculpé dans un premier temps et laissé en liberté. Mais depuis cette inculpation qui cependant pouvait permettre à M

B .B de convaincre la justice de son innocence par des preuves solides , celui-ci n’a trouvé mieux que de s’adonner à toutes sortes de manœuvres pour bloquer l’instruction du dossier et “noyer le poisson ” par des accusations et insinuations de tous ordres contre, le juge, la société CTECH et les experts désignés par la justice dont les rapports ont clairement noté le manque, voire le refus de collaboration de la BICIM, principale banque de la société CISSE TECHNOLOGIE . C’est en toute légalité et non sans affirme r son attachement au droit. que le juge d’instruction révoqua le contrôle judiciaire auquel H.B était soumis et décida souverainement de son placement en détention. Au lieu de collaborer à l’avancée de l’instruction judiciaire, H.B a délibérément choisi le chemin de la confrontation avec la justice pour des faits et agissements clairs et sans équivoques contre lesquels s la seule parade est de collaborer en lui, fournissant les preuves de son innocence et de celle tan t crié sur tous les toits de, son employeur, la BICIM SA. En transportant le dossier en instruction judiciaire dans la presse, en formulant des menaces sit-in ou de grève pour des faits aussi clairs que ceux évoqués plus haut la BICIM et H. BORE visent à dessein de polluer l’environnement juridique du dossier et d’imposer leur refus de collaborer à la manifestation de la vérité, comme ligne de conduite. Les multiples demandes de mise en liberté provisoire même pour les profanes ne peuvent prospérer que lorsque la justice voit claire, qu’elle apprécie pour se prononcer en toute indépendance et toute connaissance de cause. C’est du reste à bon droit que l’arrêt de la chambre d’accusation  de la Cour d’Appel de Bamako du 05 Août 2014 a confirmé l’ordonnance  de refus de mise en liberté provisoire des nommés A.T et H. BORE inculpés et détenus à ce jour. Il est aisé de constater que ce détail important est délibérément occulté par H.B et ses acolytes du syndicat de la BICIM, qui a aucun moment n’ont fourni la moindre caution ou garantie comme ils le prétendent.

La société CISSE TECHNOLOGIE  s’étonne de l’agitation du syndicat des  banques qui n’est pas partie au procès et divulgue les propos diffamatoires à son endroit. Il est important de noter que CISSE TECHNOLOGIE, depuis le  déclenchement de cette affaire, n’a bénéficié de la moindre compassion à  fortiori protection de la BICIM à son endroit. Drôle de banque et de banquier !!!! La société CISSE TECHNOLOGIE comme toute entreprise est aussi composée d’hommes et des femmes, chefs de familles.

Le chantage à la justice est inacceptable et la société CISSE TECHNOLOGIE reste et demeure sereine et rigoureusement attachée au droit pour la sauvegarde de ses droits et intérêts.

Bamako le 19 Août 20 14

La Direction générale

 

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18 COMMENTAIRES

  1. Hé kassim !!! tu te fatigues à donne des cours ee gestion c’est pas une société mais du vol organisé entre cisse et les cadres du ministère de la santé . à la banque la ba il venait toujours comme quelqu’un qui allait fuir du pays .toujours presser et dit toujours urgent .quand il envoie quelqu’un avec son chèque et qu’on l’à appelle pour confirmer .il dit jusqu’à présent vous n’avez pas ça et je vais fermé mon compte de chez vous .comme certain ces chèques sans appelé parce que c’est lui même et très presser rt nous ménagé de fermeture de compte

  2. CTECH n’est pas une société importante mais une société qui a l’accès facile à voler les biens de l’État. Pour qui connaît ces largeurs envers les cadres et il a facilement les marchés de milliards .il gère comme la boutique des mauritaniens .et lui même il ne connaît rien et rien .sa spécialité c’est corrompre et gagne les marchés surfactures.sinon selon les sources surs cisse avait 300 000 000F au début et on voit ici 800 000 000F.Tout est faux .il a l’argent facile et la folie de jeunesse .

  3. Je pense sincèrement que la justice na pas fait correctem son travail car tout le monde sait que ce dossier ne devrait pas être confié a Mme la juge charge du 3eme cabinet d’instruction car , c’est elle qui à la charge du dossier.Toute la famille judiciaire sait que celle la est corrompue jusqu’au dent.Elle aime trop l’argent avec sa greffière qui passent tout leur temps a demander de l’argent aux justiciables;c’est DOMMAGES pour l’honneur de la justice et surtout pr les justiciables.Sinon l’instruction doit mené à charge et à dechargé pour faire eclater la verité……..Nous reviendrons pour la suite

  4. Vous savaez tous au mali que si jamais il y a une affaire entre la banque et la justice, la banque est toujours perdante sauf les cas ou les banques poursuivent leur employés.. Nous savons tous la pratique de la justice malienne c du plus offrant … un responsable de societé qui laisse ces cheques en blanc signé a son comptable un gerant qui ne connait meme pas combien le montant exacte ..il parle de 800 millions alors que c pas ce qui est dans le dossier.. on connait l’acharnement que le juge faisait autour du dossier un juge qui se substitut en agent de recouvrement … tu fais ton instruction de parle de dedomagement du plaignant sans pourtant avoir tout la verite dans cette histoire.. un juge qufait appel a un expert et ce meme expert un ancien ministre ce trouve etre la personne qui certifie le bilan annuel de cisse Tech.. et sur la base de la conclusion ces expertises qui sans meme avoir une contre expertise de l’inculpé decide de le placé sous mandat de depot… ou va le mali.

  5. Mr Cissé si vous voulez sauvegardez vos interets, vous devez voir ca avec la BANK sinon vous etes sure que l’agent peut vous rembourser les 800 000 000 ?
    un simple agent na pas une bouche qui peu manger cette somme encore en quelques mois…Que l’argent ne vous detourne pas de votre objectif

  6. Une question. Cisse en a apres la BCIM ou apres Mr Boré ? Parceque moi jai toujours pensé que dans ces genre de situation c’est la banque et non l’agent qui doit repondre. Facon meme sil gagnai aujourd’hui c’est contre la banque. Alors je pense juste qu’il sait tromper dans son processus. Il doit juste se remettre en cause et revenir contre la banque et laisser le pauvre rentrer chez lui, juste mon point de vue.

  7. CE QUE JE NE COMPRENDS PAS DANS CETTE AFFAIRE. POURQUOI C’EST HAMADOUNBORE QU’ON ARRËTE ALORS QUE C’EST LABANQUE QUI EST EN CAUSE. IL Y A LA UN PROBLEME NOTOIRE DE DROIT. POURQUOI REPOND ILA LA PLACE DE LA BANQUE? SOIT IL A SUFFISSAMMENT ARROSE LA JUSTICE POUR OBTENIR CELA, SOIT LES JUGES IGNORENT LE DROIT. DANS LES DEUX CAS C’EST GRAVE

    • Cisse a donné une voiture à Mme le juge qui était chargé de l’affaire. C’est le plus grand corrupteur du Mali.
      Un ancien vigile du magazin sephora a Strasbourg en France qui devient vendeur de materiel bio-medical. Hé dieu, que le tout puissant sauve le mali.

      • No comment! Ce qui se passe dans cette affaire est juridiquement absurde et humainement scandaleux. M Bore est un salarie de la banque qui, de ce fait, est responsable des agissements professionnels de son staff. Donc si la societe a des griefs, c’est NORMALEMENT contre la Banque qui pourrait se retourner contre son employe en suposant que ce dernier ait commis une faute!

        • Ah bon ?? Tu es maintenant spécialiste en banque ? Toi tu ne garderas pas mon argent, peine perdue… si pour me convaincre 😆 😆 😆 😆 😆 un Minianka au village, je peux lui faire confiance… mais celui vivant en Europe change vite d’esprit. Je me méfie alors… 😆 😆 😆 😆 Salut Petit Cousin 😆

          • Je comprends maintenant pourquoi certains de nos vieux gardaient leur sous dans…des cantines :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: ! Souvent, il faisaient sortir les cantines pour …etaler l’argent au soleil pour cause de moisissures!!! 😛 😛 😛 Donc aucun souci avec la banque 😆 😆 😆

      • M.Keita, De nos jours beaucoup de personne diplomees ne font pas le boulot que leurs diplomes leur permettaient de faire. Je pense donc que c’est pas parce qu’il a ete vigil en France qu’il ne peut pas etre promoteur chez lui s’il a les competences.

  8. Si le comptable était bien signataire sur le compte et que la banque a bien vérifié les signatures elle ne peut être incriminée. La moralité des dépenses et la vérification du paiement effectif des fournisseurs n e sont pas du ressort de la banque. Si vous désignez un gestionnaire escroc pour gérer vos comptes et que celui vous pique des sous la banque ne peut être tenue responsable de cela. Je pense que la vraie question dans ce contentieux c est est ce que le comptable était habilité à signer les chèques au nom de l entreprise Cissé est ce que c’est bien lui qui les a signé(conformité de la signature)? Si la réponse est oui à ces deux questions alors la banque ne saurait être coupable de quoi que ce soit. On ne peut designer quelqu un signataire et contester les cheques k il a émis.

  9. LES FAITS

    Les faits, selon un communiqué du 19 août de la direction générale de l’entreprise C.TECH SARL diffusé sur MW par le journal L’indicateur du Renouveau:

    “CISSE TECHNOLOGIE (C.TECH-SARL) est une importante société de la place. Au sein de cette société, un certain A.T occupait les fonctions de comptable et détenait par devers lui l’ensemble des documents comptables dont les chéquiers de Banque effectuait à cet effet les opérations de banque sur les comptes ouverts au nom de la société. Suite à des soupçons sur des opérations doute uses accomplies par le sieur A.T (plusieurs fournisseurs n’ont jamais reçus les paiements pourtant effectués) la société CISSE TECHNOLOGIE entreprit des investigations auprès de la BICIM. Ces investigations ont permis de révéler que le nommé A.T a effectué plusieurs retraits d’importantes sommes d’argent sur le compte de la société dont-il n’a, à ce jour pu donner la moindre justification. En vérité, il imitait la signa ture du gérant de la société sans éveiller l’attention de la banque qui pourtant se devait naturellement de protéger son client. L’importance des sommes détournées (environ 800.0 00.000FCFA) et la façon d’opérer compromettent irréfutablement le nommé A.T et les services de la BICIM. Ce sont ces faits graves qui ont poussé la société CISSE TECHNOLOGIE à port er plainte contre son comptable A.T.”

    LE CONSTAT

    Un individu occupant “les fonctions de comptable” dans une “importante société”, “détenait” “l’ensemble des documents comptables”.

    Il y a manifestement un gros problème de contrôle interne dans cette “importante société de la place”.

    En effet plus une entreprise est grosse ou “importante” plus il est nécessaire pour ses propriétaires, ses dirigeants, son personnel, et mêmes ses partenaires, que son patrimoine soit protégé donc que ses actifs mais aussi sont passif soit protégé.

    Cette protection du patrimoine de l’entreprise est faite contre les malversations, mais aussi contre les négligences, erreurs ou omissions qui puissent générer de pertes importantes d’avantages économiques pour l’entreprise.

    À ce titre, les dirigeants des entreprises mettent sur place, sous leur responsabilité, une politique de définition et de conduite de la protection des avoirs de l’entreprise appelée: Contrôle interne.

    Celui-ci constitue un moyen de maîtrise des procédures et édicte des règles claires de fonctionnement dans l’entreprise.

    C’est ainsi que pour toutes les opérations des “entreprises importantes” il y a une procédure et le respect de ces procédures incombe d’abord aux dirigeants de l’entreprise.

    Le plus souvent il y a un audit externe qui complète le contrôle interne pour aider les dirigeants à mieux maîtriser les risques de pertes de patrimoine de l’entreprise.

    Les opérations de banques font partie justement des opérations les plus surveiller par le contrôle interne.

    Il faut une SÉPARATION DES TÂCHES dans les fonctions de l’entreprise pour assurer une meilleure protection des avoirs de l’entreprise.

    Or, dans le cas d’espèce, un seul individu possédait “tous les documents comptables” de l’entreprise.

    Il est impératif que celui qui occupe les “fonctions de comptable” dans une entreprise ne doit pas avoir accès aux chéquiers ni à la caisse ni à aucun autre moyen de paiements de l’entreprise.

    Sinon le risque et la tentation sont grands de se servir soi même.

    Et visiblement, c’est ce qui semble être le cas ici.

    Il faut impérativement que les entreprises comprennent au Mali que celui qui comptabilise les opérations de banque (en dépenses comme en recettes) ne doit pas avoir accès aux moyens de paiements de l’entreprise (espèces en caisses, cartes bleues, bon de réduction, chèques, etc).

    Sinon les mêmes qui dépensent ou encaissent l’argent de l’entreprise seront les mêmes qui les traduisent en chiffres en comptabilité et cela leur donne un POUVOIR ILLIMITÉ de voler l’entreprise et même s’ils ne volent pas quand ils se trompent c’est difficilement détectable, à temps, par l’entreprise.

    Dans ce dossier, c’est ça qui est la faille et le tort de l’entreprise, C TECH SARL, c’est à dire son contrôle interne est défaillant.

    Ce qui est le tort du banquier ou de la banque BICIM c’est de ne pas détecter la falsification de la signature sur les chèques incriminés si jamais la signature a été falsifiée comme le prétend le communiqué de l’entreprise.

    En effet, lors de l’ouverture d’un compte, le client de la banque appose sa signature dans les documents d’ouverture de la banque.

    Je ne sais pas pour le Mali, mais en France ces signatures sont scannées et peuvent être consultées par le conseiller bancaire de l’entreprise quand il veut dans la banque dès qu’il a un doute.

    Reste le problème d’une bonne imitation de la signature (qui est pratiquement indétectable par le banquier donc cela dégage sa responsabilité) ou du problème d’une signature facilement imitable (qui dégage aussi la responsabilité du banquier car il n’est pas sensé savoir si la signature est vraie ou fausse au cas où elle est bien imitée).

    Il y a un autre aspect des paiements incriminés qui aurait dû alerter le banquier c’est leur caractère ANORMAL.

    C’est à dire si les dépenses (en cause) effectuées par le comptable sortaient de l’ordinaire dans le fonctionnement normal du compte bancaire de l’entreprise C TECH SARL dans les livres de la BICIM.

    Mais apparemment il s’agissait des dépenses effectuées par le comptable au nom de “paiements des fournisseurs”.

    Donc cela devrait être des dépenses courantes de l’entreprise (car une entreprise paie généralement ses fournisseurs couramment) et la aussi un conseiller bancaire aura du mal à savoir qu’il y a des opérations anormales sur le compte de son client.

    Dans tous les cas il faut que l’entreprise C TECH SARL se remettent en question pour la défaillance de son contrôle interne et qu’elle mettent sur place des procédures et des mécanismes de contrôle à l’interne.

    Par exemple, un service de gestion des fournisseurs qui s’occupent d’envoyer les chèques (en courriers recommandés) aux fournisseurs et qui a un contact téléphonique permanent avec eux pour savoir s’ils ont reçu ou pas des chèques envoyés par la société.

    Un service approvisionnements qui passe des commandes sur besoins des autres services de l’entreprise et émet des Bons de commandes.
    Il peut dans une petite structure être associé au service fournisseurs ci-dessus.

    Un service de magasinier qui reçoivent les livraisons des commandes avec Bons de livraison et Factures et qui les transfère directement au service appro pour validation et Bon Pour Paiements avant de les envoyer au Service Trésorerie pour paiement qui se chargera ensuite de les transférer à la comptabilité pour comptabilisation.

    Un service de trésorerie (qui ne comptabilise RIEN) qui est en contact permanent avec les banques pour toute opération de banque (décaissements et encaissements, incidents de fonctionnement des comptes, informations générales ou particulières sur le niveau de trésorerie de l’entreprise et ce, quotidiennement).

    Un service comptable qui ne s’occupe que de l’enregistrement comptable des factures fournisseurs, l’établissement des bulletins de paie et des déclarations sociales et fiscales, l’enregistrement comptable des recettes et des ventes de l’entreprise, l’enregistrement comptable des opérations de banques [à partir des talons de chéquiers terminés] et de caisses, rapprochements bancaires [avec les relevés bancaires de l’entreprise] contrôle des comptes de tiers (clients, fournisseurs, États et organismes sociaux, etc.) et l’établissement des états financiers de la société.

    CONCLUSION

    MAIS JAMAIS IL NE FAUT LAISSER À LA PORTÉE D’UN COMPTABLE UN CHÉQUIER NON TERMINÉ, UNE CARTE BLEUE DE LA SOCIÉTÉ OU DES ESPÈCES EN CAISSE.

    Ça ne se fait pas!

    Wa salam!

  10. Je suis d’accord avec certaines des précautions due Kassin a évoquées. Des 2 côtés, entreprise et banque ces précautions doivent être prises. Chacun a intérêt à la manifestation de la vérité afin de sauvegarder la crédibilité des banques et les intérêts des entreprises.La lettre émane de C.Tech et le journal se doit d’avoir la version de la BICIM. Il faut aussi savoir que C.Tech n’est pas une société crédible car elle fonctionne sur la corruption à 100% et ne fournit jais selon le cahier de charge: demandez aux hôpitaux de la place dont il est le principal et presque le seul grand fournisseur d’équipements.

    • Dans un pays sérieux, cette affaire déclenche automatiquement un contrôle fiscal dans l’entreprise C TECH SARL car il y a beaucoup de zones d’ombre qui ressortent en filigrane sur sa gestion.

      Le fisc doit y faire un tour.

      Le vérificateur général aussi doit voir clair dans les marchés publics qu’il a pu bénéficier.

      Wa salam!

  11. Le Mali fait partie de l’espace UEMOA et nos banques sont sous les réglementations en vigueur dans la sous région.

    À cet titre il y a un contrôle de la commission bancaire de la Bceao sur nos institutions financières.

    Mais la où il y a problème, c’est le management dans nos entreprises.

    Une banque est obligée de traiter avec les entreprises si elle veut se faire de l’argent.

    Nous avons toujours reproché à nos banques de ne pas assez financer l’économie au Mali et de placer leur liquidité sur le marché monétaire de l’UEMOA à Dakar.

    Elles ont plutôt une attitude prudente face aux risques opérationnels et aux risques de crédit.

    Mais nos entreprises sont dans le faux pour l’essentiel de leur activité et de leur communication financière.

    Malgré l’OHADA (organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique), il n’y a malheureusement pas une application stricte du droit des affaires dans le business au Mali.

    Pas de textes juridiques clairs (statuts, Kbis, règlements intérieurs, contrats de travail, contrats d’assurance, contrats commerciaux, etc)

    Donc pas de relations contractuelles claires.

    Pire aucune comptabilité régulière et sincère n’est faite par nos entreprises.

    Les bilans “certifiés” présentés par les entreprises à nos banques pour avoir du crédit sont faux à 97% pour ne pas dire dans leur totalité.

    La cupidité et la fourberie des cabinets d’expertise comptable et d’audit chez nous permettent cet état de fait.

    Pour revenir à cette affaire de 800 millions, une entreprise doit avoir des autorisations de signature de chèque en son sein.

    Qui a signé les chèques incriminés qui ont permis de retirer l’argent de l’entreprise à la BICIM?

    Qui contrôle les chéquiers dans l’entreprise?

    Qui autorise la signature des chèques dans l’entreprise?

    Il est évident qu’il est de la responsabilité de l’entreprise de sécuriser ses moyens de paiements.

    La banque est un partenaire de l’entreprise et elle travaille avec les documents officiels dûment signés par qui de droit dans l’entreprise.

    A cet titre elle ne peut pas faire les travaux de contrôle interne dans les entreprises clientes de la banque à leur place.

    Elle ne peut non plus pas faire de l’audit externe à leur place.

    Tout cela est de la responsabilité des dirigeants d’entreprise.

    Mais il y’a trop de laxisme dans le management de nos entreprises à tel point que n’importe qui fait n’importe quoi.

    Sinon jamais un comptable ne doit avoir la chance de signer un chèque ou de posséder un chéquier dans une entreprise sérieuse.

    Cela relève de la responsabilité du trésorier ou du trésorier payeur ou même du dirigeant dans une petite boîte.

    Combien d’entreprises maliennes possèdent un trésorier?

    Il n’y en a très peu.

    Il faut la séparation des tâches dans une entreprise.

    Quelqu’un qui comptabilise les factures et les opérations de banques ne doit pas pouvoir faire de paiements ni d’encaissements dans une entreprise.

    C’est comme cela dans toutes les entreprises sérieuses.

    Maintenant que le syndicat de la banque paie une caution pour avoir la libération conditionnelle du Directeur Adjoint de la BICIM.

    Et surtout qu’il laisse la justice faire son travail.

    S’il est avéré qu’il n’y a aucune complicité active, l’employé de banque ne risque rien mais sa banque peut risquer gros pour négligence opérationnelle si jamais il y a dysfonctionnement dans les procédures de la banque et/ou violation de la réglementation bancaire.

    Wa salam!

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