3ème édition de la rentrée économique : Les efforts du président IBK salués par le secteur privé !

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Dans la salle des banquets du Palais présidentiel de Koulouba, le jeudi 25 juillet, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a présidé la cérémonie d’ouverture de la 3ème édition de la  rentrée économique sous le thème : « La préservation et le renforcement de la sécurité  juridique et judicaire des affaires au Mali ». A ses cotés on pouvait noter la présence, du Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, chargé de l’Economie et des Finances ainsi que le président du Conseil National  du patronat du Mali ( CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly. Aussi, l’évènement a enregistré, la présence des présidents d’Institutions, de plusieurs membres du gouvernement, des diplomates accrédités auprès du Mali et une crème d’entrepreneurs.

« La pérennisation de cette activité, notamment la rentrée économique est le fruit d’une volonté claire affichée par le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta » a tenu à préciser Mamadou Sinsy Coulibaly au début de son intervention.

En effet, inscrit dans l’agenda des décideurs politiques, la rentrée économique est un cadre privilégié afin de mettre les questions d’ordre économique au centre des préoccupations nationales.

Selon le président du CNPM, les propositions faites par le secteur privé lors de la dernière édition ont reçu des échos favorables de la part du gouvernement.  Toute chose, dit-il,  qui a permis l’obtention de résultats importants. Parmi lesquels, il a énuméré entre autres, l’adoption d’un décret orientant les commandes publiques vers la production nationale, la réduction de la pression fiscale sur les salaires à travers la suppression de certaines taxes qui n’existaient qu’au  Mali.

Cependant, le président Coulibaly, dira qu’il est aussi important  de constater que les décisions tangibles et des avancées concrètes tardent à voir le jour pour d’autres chantiers de réforme non moins importants.  « C’est le lieu pour nous de réitérer la nécessité de poursuivre  ce vaste chantier de réformes et de renforcer le dispositif de création d’un comité de suivi au plus haut niveau chargé d’identifier les facteurs de blocage et de faire les arbitrages nécessaires » a-t-il réclamé.

De son côté, la ministre chargée du Budget auprès du Premier ministre,  a  mis un accent particulier sur les mesures phares retenues suite à la tenue des précédentes éditions de la rentrée économique.  « L’une des principales doléances du secteur privé avait trait à la charge fiscale en général jugée trop importante pour le secteur formel et à la fiscalité liée à l’emploi jugé nombreuse et non incitatrice à la création d’emplois » a-t-elle déclaré.

Selon elle, une avancée significative  a été enregistrée en  la matière à travers  la suppression de la taxe de la formation professionnelle et de la taxe emploi jeune.  A elle, d’annoncer que d’autres allègements de la fiscalité liés à l’emploi seraient bien possibles.

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