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Une décision apparemment sans appel du Directeur général du centre hospitalier universitaire Gabriel Touré : aucun bénévole ne sera désormais autorisé à exercer dans son établissement!
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Cette mesure, qui est tombée la semaine dernière, est consécutive à un vol dont une patiente a été victime. Celle-ci s’était rendue chez son médecin pour une consultation lorsqu’elle réalisa la disparition de la somme de 75000 francs CFA. Les soupçons ne tardèrent pas à converger vers une bénévole qui est d’ailleurs restée introuvable depuis le vol. Cette affaire a suscité le courroux du directeur des lieux qui ferma illico presto la porte du Chu à tous les bénévoles.
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Dans toutes les corporations, il y a des bons et malheureusement aussi des vermines. Les bénévoles de Gabriel Touré, qui font partie du personnel d’appui de cet établissement hospitalier, ont ainsi tous fait les frais d’une faute grave d’une des leurs qui s’est rendue coupable d’un vol fragrant. Accusées par plus d’un depuis un certain temps, cette faute d’un membre du personnel d’appui de cet hôpital considéré comme le plus fréquenté. Celui qui a commis ce forfait n’est ni plus ni moins qu’un vulgaire voleur qui a usurpé le titre de bénévole et abusé de la confiance de tous ceux qu’il a côtoyés. Il n’hésiterait pas à détrousser un mort et fait partie de ces rapaces de l’hôpital qui, insensibles aux souffrances de leurs prochains, ont fait de nombreuses victimes parmi les malades qu’ils soulagent de leurs portables, médicaments.
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Voilà qu’à cause de la bêtise commise par l’un d’entre eux, tous ont payé et le directeur de l’hôpital, incapable de deviner à l’avance la bonne graine de l’ivraie dans ces conditions, n’avait d’autre choix que de frapper aussi fort. Certains s’activent déjà pour qu’il revienne sur sa décision, il est évident que cette affaire suscite le débat sur l’emploi des bénévoles. Reviendra-t-il à de meilleurs sentiments ? Rien n’est moins sûr.
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Alhassane H. Maïga
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