L’association des éditeurs de la presse écrite en partenariat avec le ministère de l’économie numérique, de l’information et de la communication et le ministère de la santé et de l’hygiène publique a organisé le mardi dernier, une journée d’informations sur le virus Ebola et à l’endroit des journalistes. La rencontre était présidée par le ministre Mahamadou Camara, ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication. Il avait à ses cotés le tout nouveau président de la maison de la presse Dramane Alou Koné, le président de l’Assep Birama Fall, le président de l’Urtel Alou Djim et le professeur Daouda Minta épidémiologiste au CHU Gabriel Touré.
Après avoir expliqué aux journalistes les différents contours du virus Ebola, son manifeste et les moyens à entreprendre pour mieux le contrer, le Pr Minta à éclairé la lanterne des journalistes sur les mesures préventives à prendre.
Comment peut-on atteindre le virus ? Est-il possible de guérir Ebola ? Comment reconnaitre un malade guéri d’Ebola ? Voici entre autres certaines préoccupations auxquelles le Pr Minta a donné des précisions.
Il a surtout insisté sur la sensibilisation et de plus de responsabilité tout en prodiguant certains conseils pratiques. Notamment, se laver les mains avec du savon au moins quatre fois par jour, éviter de se serrer les mains ainsi que les accolades.
Pour le ministre de l’économie numérique de l’information et de la communication, M. Mahamadou Camara à travers cette journée d’information, l’objectif recherché par les autorités est que, l’Ebola devienne un reflexe pour tous les journalistes, partout où ils se trouvent et qu’ils puissent transmettre la vraie information partout dans le pays.
En ce qui concerne la clinique pasteur, le ministre Camara a annoncé qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités. A ses dires, à la date d’aujourd’hui, il ya eu cinq cas au Mali dont quatre décès enregistrés, et plus de 500 personnes sont en observation.
Il a par ailleurs invité les hommes de médias à donner la bonne information et surtout à ne pas céder à la panique.
Amadou Tidiane Dansoko