Pour mieux outiller les journalistes dans le cadre de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, l’Association des éditeurs de presse privée (Assep) et l’Union des radios et télévisions libres du Mali (Urtel), en collaboration avec le ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication et le département de la Santé et de l’Hygiène publique, ont organisé une journée d’information sur la maladie. C’était le mardi 18 novembre 2014 à la Maison de la presse.
Cette journée d’information a réuni le président de l’Assep, Birama Fall, le secrétaire général de l’Urtel, Alou Djim et le nouveau président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, autour du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara. Elle (la journée) avait pour objectif d’outiller les hommes de médias sur la fièvre hémorragique à virus Ebola. Pour ce faire, deux exposés notamment celui du Pr. Daouda Minta et celui du ministre Camara ont suffi pour éclairer la lanterne des journalistes sur certaines questions liées à l’épidémie qui fait des ravages en Afrique de l’Ouest.
En effet, considérée par les spécialistes de la santé comme la plus meurtrière de toutes les hémorragies selon le Pr. Daouda Minta, Ebola se présente sous cinq sous espèces. En expliquant la maladie de fond en comble, Pr. Minta a informé les journalistes que la maîtrise de la fièvre à virus Ebola passe par des diagnostics précoces, l’isolement rapide des cas Ebola, etc.
Saluant l’initiative, le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara, a indiqué qu’à la date du lundi 17 novembre 2014, «il a été enregistré 4 décès plus un patient en traitement». À en croire le ministre Camara, «l’épidémie est contenue pour le moment». « En tout cas, il y a 577 personnes suivies qui ont eu des contacts», a précisé le chef du département de la Communication ajoutant que «le foyer de Kayes est éteint et qu’il faut concentrer les efforts sur Bamako». «L’Ebola est une réalité, ce n’est pas une fatalité et peut être vaincu», a déclaré le ministre Camara avant d’appeler les journalistes à une mobilisation générale pour combattre la maladie.
Fombus
