Le ministère de la Santé et du Développement social a mis en place des dispositifs de veille contre le virus de Marburg, qui sévit actuellement en Guinée.
Une infection par le virus de Marburg a été détectée pour la première fois en Guinée le 9 août dernier, une première en Afrique de l’Ouest. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la maladie due au virus de Marburg, « très dangereuse et provoquant une fièvre hémorragique, se propage par contact direct avec les fluides corporels ou avec les surfaces et les matériaux ».
Bien que la maladie ait été détectée dans le sud de la Guinée, à la frontière sierra-léonaise et sachant bien que le Mali est hors de tout danger, nos autorités suivent de très près l’évolution de la maladie en Guinée. Au département de la Santé, rien n’est négligé. Des spécialistes sont à pied d’œuvre. Dans un communiqué, le ministère de la Santé et du Développement social, rassure que le Mali n’enregistre aucun de la maladie. Et affirme que ses services techniques, en collaboration avec l’OMS et les autres partenaires demeurent mobilisés pour l’application d’un certain nombre de mesures qui sont entre autres : le renforcement de la surveillance épidémiologique, le renforcement du dispositif de contrôle sanitaire aux frontières, la sensibilisation de la population, renforcer la coopération sanitaire avec les pays concernés.
Le ministère par la même occasion rassure que toutes les dispositions sont prises pour la prévention de l’épidémie sur le territoire national.
Selon l’OMS, la maladie à virus de Marburg est transmise à l’homme « par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux”. Elle démarre “de façon soudaine, avec une forte fièvre, des céphalées (maux de tête, NDLR) intenses et un éventuel malaise ».
La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique a alerté sur cette menace pour qu’elle soit prise au sérieux, non seulement au niveau national, mais aussi dans une optique sous-régionale.
Djibril Diallo