Le Centre de formation, d’appui et de recherche action pour le développement (Cefarad) n’est pas resté en marge de la sensibilisation sur le Vih /Sida. Il a procédé, mardi dernier à Bamako, à une distribution de la loi relative à la prévention, la prise en charge et le contrôle du Vih.
Le nombre de demandeurs qui se bousculaient au portillon dénote du souci de chacun d’entre nous de mieux connaître cette maladie dont le médicament reste encore énigmatique pour les scientifiques.
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La confidentialité
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Selon la loi, le personnel des établissements de santé, les agences de recrutement, les compagnies d’assurance, les opérateurs de saisie et tout autre détenteur ou personne ayant accès aux dossiers médicaux, aux résultats de test de dépistage ou toutes autres informations médicales, relatives à l’identité et au statut sérologique d’individus vivant avec le Vih sont tenus au secret professionnel.
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Concernant les tests de dépistage, les résultats sont confidentiels. Ils ne peuvent être remis qu’à la personne ayant subi le test, au parent d’un enfant mineur testé et à l’autorité judiciaire ayant légalement requis le test.
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Toutefois, on ne peut pas parler de violation de secret par les services de santé lorsque pour des exigences épidémiologiques ou de procédure judiciaire, ils ont été amenés à faire des révélations.
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Conjoints et partenaires sexuels
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La loi du 29 juin 2006 précise que toute personne vivant avec le Vih est tenue d’annoncer son statut sérologique à son conjoint ou partenaire sexuel le plus tôt possible. Ce délai ne peut excéder six semaines révolues à compter de la date où elle a eu connaissance de son statut sérologique au Vih.
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Au cas où la personne dont le statut sérologique est connu ne se soumet pas à l’obligation d’annonce, le médecin ou tout autre personnel paramédical qualifié de l’établissement de santé, après l’en avoir informé, peut faire l’annonce au conjoint ou au partenaire sexuel, sans violer les dispositions légales relatives à la confidentialité.
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Baba Dembélé
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