Renforcé par les autorités sanitaires pour éviter toute infiltration illégale sur le territoire malien, le dispositif de surveillance et de contrôle sanitaire à la frontière guinéenne a réussi la semaine dernière un joli coup de filet en empêchant un passager clandestin de s’introduire sur le territoire malien alors qu’elle figure encore sur une liste de personnes-contact en Guinée.
Après avoir réussi pour l’instant à venir à bout de la propagation de la maladie à virus Ebola sur son territoire, le Mali ne veut rien laisser au hasard dans la lutte contre cette épidémie.
En effet, la semaine dernière, suite à une information donnée par leurs homologues de la Guinée, les services de santé du Mali ont intercepté une dame dont le nom figure sur la liste des personnes suivies en Guinée pour leur contact supposé ou attesté avec un malade d’Ebola. En connaissance de cause, l’individu qui tentait de contourner tous les cordons frontaliers s’est heureusement fait cueillir par le poste de contrôle avancé du village de Nougani, situé à quelques 4 m de Kourémalé. En concertation avec les autorités guinéennes qui avaient sonné plutôt l’alerte, l’individu a été refoulé à sa provenance (Guinée) à des anitaires.
Cette information qui a été portée à la connaissance du Comité international de gestion des épidémies et catastrophes donne un espoir. De même, la nouvelle de la proclamation d’un rapport sur le cas de la Clinique Pasteur dont la responsabilité est à situer dans la propagation du virus sur notre territoire à partir d’un malade guinéen pris en charge dans cette clinique privée. En effet, le rapport provisoire qui a été produit par l’Inspection de la santé, devra être soumis à la clinique avant d’être déposé sur la table des autorités compétentes. Lors de son interpellation à la faveur des questions d’actualité à l’Assemblée nationale il y a deux semaines, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ousmane Koné, précisait que l’enquête ouverte devrait être conduite à bon port sans précipitation aucune. Selon lui, cette volonté a pour but de ne commettre aucune erreur dans la recherche de la lumière sur cette affaire. Mais, a-t-il précisé, les sanctions seront au rendez-vous après que l’enquête ait situé faute et responsabilité.
Il est à constater que ces derniers temps, les autorités sanitaires en partenaires avec d’autres acteurs ont menée des activités de formation et de sensibilisation à l’intention de plusieurs dizaines d’agents de la santé, d’enseignants et de militaires. Les maires du pays ont été sensibilisés au même titre qu’un millier de leaders religieux.
Conformément aux recommandations issues de la 7è réunion du 8 décembre, une barrière de contrôle a été installée à Sébénikoro en Commune IV du district de Bamako. Les contrôles de routine sont maintenus. Au cours de la semaine dernière, 4 685 véhicules ont été contrôlés pour 29 785 passagers ainsi que 8 vols aériens pour 1 130 passagers.
La 8è réunion du comité interministériel de gestion des épidémies axée sur l’épidémie de la maladie à virus Ebola tenue hier à la Primature sous la présidence du Premier ministre, Moussa Mara, a décidé de préserver les présents acquis en matière de la lutte contre la maladie à virus Ebola. Selon le dernier communiqué diffusé hier, seulement 13 personnes sont suivies pour avoir eu un contact avec un ancien cas confirmé.
Ousmane Daou
Bravo aux autorités maliennes qui montrent qu’elles sont soucieuses de leurs citoyens. Chez nous en guinée, nous autorités ne font qu’entretenir cette sale maladie afin qu’elle puisse servir d’hameçon politique. L’Etat malien n’a qu’à fermer ses frontières avec la guinée, sinon la maladie va revenir encore.
les guineens font tout pour donner ebola aux maliens. C’est tres immoral cette attitude. Que Dieu veille sur le mali
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