Video-conférence à l’Ambassade des Etats-Unis au Mali : Ebola au menu

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Ebola : Pas de contamination dans la famille hôte à BamakoAfin d’aider le gouvernement malien dans ses efforts de lutte contre le virus Ebola, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Mali a organisé une formation par vidéoconférence, hier 12 novembre 2014 à son siège à l’ACI 2000, sur les meilleures pratiques en matière de couverture médiatique du virus Ebola, comment obtenir des informations sur le virus Ebola et structurer ses reportages. Le principal animateur était Ilan Moss, sous la houlette du Directeur des Affaires publiques de l’Ambassade William Bellis.

Ilan Moss, Directeur de la communication du DNDI (Drugs for Neglected Diseases initiative) qui est une organisation de lutte contre les maladies tropicales négligées, a été l’animateur d’une conférence vidéo à l’intention des journalistes maliens, hier mercredi 12 novembre à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique. Cette conférence a coïncidé avec le décès de l’infirmier de la clinique Pasteur qui a été infecté au virus Ebola par un patient venu de la Guinée, et la mise en quarantaine de dizaines de personnes à la clinique Pasteur.

Avec plus de quinze ans d’expérience en communication avec les Ong en Amérique du nord, en Europe, en Afrique et en Asie du sud-Est, ancien chargé de communication de Unitaid à Génève, Ilan Moss est l’auteur de plusieurs publications dans « Libération », le « Gardian », le « Huffington Post », « L’Observateur », de l’OCEDE, le « Jerusalem Post » etc.

Le conférencier, à partir du département d’Etat américain, a expliqué comment les quatre cas d’Ebola qu’ont connu les USA dont un décès, ont été vécus et quel traitement les journaux américains en ont fait. Il y a eu des milliers d’articles avec beaucoup d’erreurs, parce que couvert par des journalistes qui ne sont pas du domaine de la santé. Selon lui, Ebola est devenu un phénomène global, une question de santé globale, et donc la recherche est aussi globale. Il a dit toute l’importance des réseaux sociaux dans de telle situation et a mis l’accent sur la couverture médiatique de telle maladie qui peut mettre le journaliste en danger. Il a souligné des cas en Afrique de l’Ouest où le journaliste au contact avec les malades a été infecté. Il est cependant essentiel que le journaliste sache comment se transmet la maladie et comment les malades sont traités et de relayer cette information. A cet effet, c’est toute l’importance des sources dont dépend la qualité des articles, et la traduction dans un langage accessible aux lecteurs des termes utilisés par les sources techniques. Ilan a insisté sur l’obligation du journaliste de faire la différence entre un cas suspect et un cas confirmé  d’Ebola. Pour ce qui est de la transmission de l’Ebola, elle n’est possible qu’à partir des liquides de sécrétion, lorsque la charge virale du malade est montée. En ce moment que le malade fait la fièvre et fait des vomissements, la diarrhée ou l’hémorragie et pas forcement le tout ensemble. Il est toutefois nécessaire de faire des tests pour faire la différence entre certains symptômes du paludisme et ceux d’Ebola. Et à savoir qu’on ne contracte pas Ebola par l’air. La période d’incubation est de 21 jours et l’infection d’une personne n’est pas possible par une personne bien portante.

B,Daou

 

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1 commentaire

  1. Geste salutaire de la part des américains pour notre pays , car nos médecins avaient d’aider pour faire face à cet fléau ; merci et vive la coopération Mali -USA .

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