Face à cette situation au Mali où un enfant sur huit n’atteint pas ses cinq ans, avec dans 60% des cas des décès dus à des complications de maladies légères (infections respiratoires, diarrhée, paludisme). Alors que celles-ci pourraient être facilement soignées dans les centres de santé locaux existants, les familles tardent encore trop à s’y rendre, a fait remarquer la Directrice-pays Aïssata Cissé.
Pour mettre fin à ces cas de négligences injustifiables, Djantoli a depuis 5 ans, apporté comme réponse, le développement des solutions durables pour faciliter l’accès des familles aux systèmes de soins existants.
Ainsi, à partir d’une notion simple, Djantoli qui veut dire veiller en bambara, a créé une méthode de suivi, d’alerte et d’accès aux soins qui permet de préserver durablement la santé des enfants.
Pour y parvenir, Djantoli travaille avec les structures de santé locales pour les renforcer plutôt que les concurrencer. Elle implique aussi financièrement les bénéficiaires pour pérenniser les solutions et responsabiliser les familles. Et tout cela, à partir d’une diffusion des technologies mise à profit pour rendre l’action plus efficace sur le terrain.
Mais, pour adhérer son enfant à Djantoli afin de bénéficier d’un suivi permanent, il faudra souscrire avec une somme de 500 FCFA le mois. Ce qui lui permettra d’être efficacement suivi par des agents de l’ONG jusqu’à quatre fois dans le mois.
En partenariat avec six (6) centre de santé de la commune III de Bamako, Djantoli se charge de convoquer la famille avec l’enfant souscrit dans un centre de santé pour qu’il lui soit administré les soins nécessaires. Et là, les parents ne s’acquittent que de 50% des frais d’ordonnance. La moitié est assurée par Djantoli.
Aujourd’hui, selon la Directrice lors d’un point de presse, 15 agents de Djantoli ont consulté 12706 enfants de la commune III et suivent toujours d’ailleurs 5152 autres avec depuis 2010, 226795 visites à domicile rendus aux tout petits.
Il faut aussi noter qu’en ce 5 novembre 2015, Djantoli fête ses cinq ans d’existence au Mali. Or, si elle n’intervient jusqu’ici qu’en commune III, Djatoli veut étendre son champ d’intervention vers d’autres commune de Bamako et même au delà. Cette perspective pourra se concrétiser selon Cissé, par l’aide que l’Agence française au développement va leur apporter bientôt. C’est « ouf » de soulagement pour les autorités locale et ministérielle invitées.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)
Une très belle initiative à encourager. Bon vent à DJANTOLI!
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