Au début de la vaccination anti-covid-19 et même jusqu’à ce jour, beaucoup de rumeurs ont circulé et continuent sur le vaccin contre la Covid-19. Les premières personnes vaccinées le sont depuis deux mois. Comment se portent-elles ? Ont-elles développé des maladies ?
Sur les réseaux sociaux, on a vu toutes sortes de témoignages et d’images : des personnes qui se sont écroulé après le vaccin, des personnes qui ont développé des maladies. Pire, on a vu des gens se coller le téléphone ou d’autres matériels à l’épaule, à l’endroit où le vaccin leur a été inoculé.
La vaccination contre la Covid-19 a débuté au Mali en mars dernier. A ce jour, 150 563 personnes ont reçu la 1ere dose du vaccin contre la pandémie à Coronavirus et 55 999 la 2e, depuis le début de la campagne, selon les données fournies lors des communications orales du conseil des ministres.
Selon le professeur Seydou Doumbia, membre du comité scientifique de lutte contre la Covid-19, « la vaccination avait pour objectif de prévenir non seulement l’infection, mais également la contamination. Elle devrait également réduire les risques de progression vers les cas graves et réduire la mortalité liée à la transmission du virus. Donc c’est pour cette raison que vous-même, vous avez vu toutes les difficultés qu’on a eues pour la mise en œuvre des programmes de prévention notamment les mesures barrières avec les conséquences sociaux économiques et culturelles, que vous avez tous vues. La meilleure alternative pour nous pour cette transition de cette maladie c’était la vaccination».
55 000 personnes ont été vaccinées. « Moins de 0,5 % de cas d’accidents ont été rapportés », explique un infirmer faisant partie de l’équipe du Cescom de Lafiabougou.
Aly Diarra est mécanicien. La cinquantaine révolue, il témoigne : « j’ai décidé de mon propre chef de me faire vacciner. Les vaccins viennent d’Europe. Si c’était mauvais, jamais, ils n’allaient organiser des campagnes de vaccination chez eux. Oui, à la première injection, j’ai fait un peu de fièvre. Mais, j’avais été prévenu. A la seconde injection, rien du tout ».
Maïmouna Diallo, couturière, s’est également fait vacciner. « Dans mon atelier, explique-t-elle, je reçois du tout-venant. Il y a ceux qui croient, qui prennent des précautions, ceux qui n’y croient pas, qui refusent même de se laver les mains. Du coup, je n’avais que la vaccination pour me protéger. J’ai vu trop de cas pour ne pas croire à la Covid-19. Après ma vaccination, aussi bien lors de la première inoculation que la seconde, j’ai essayé les aimants, le téléphone, rien à faire, mon épaule était normale ».
Oumou Touré, pour sa part, ajoute : « honnêtement, étant opératrice économique, j’ai accepté de faire le vaccin à cause du passeport vaccinal. Je voyage beaucoup. J’étais sceptique. Mais, j’ai fait les deux doses depuis plus d’un mois, à ce jour, je n’ai eu aucun malaise ».
Le Pr. Doumbia rassure, le vaccin AstraZeneca n’a pas de problèmes et n’en pose pas. Cependant, il ajoute que les vaccinations reprendront au Mali au mois d’août. Cette fois-ci, rassure le professeur, les Maliens auront le choix entre plusieurs molécules.
En entendant, il rassure tout le monde sur la fiabilité de la vaccination, surtout au moment où arrive une troisième vague.
Aminata Agaly Yattara
Cet article a été publié avec le soutien de JDH Journalisme pour les Droits Humains et Affaires Mondiales Canada
COVID-19 ET PALUDISME
Les méfaits collatéraux de la pandémie
Le paludisme reste la maladie parasitaire qui fait plus de morts par an surtout en milieu juvénile. Avec le bouleversement que la pandémie a occasionné, la lutte contre le paludisme au Mali en milieu rural comme urbain en a pris un coup. Quel impact la Covid-19 a-t-elle eu sur celle contre le paludisme ?
Depuis les premiers jours de la pandémie, l’OMS et ses partenaires ont exprimé leur inquiétude au sujet des mesures de confinement et autres restrictions liées à la Covid-19, en craignant que celles-ci entraînent des perturbations majeures dans les services de base chargés de la prévention, de la détection et du traitement du paludisme.
Dans la même mouvance, en mars 2020, l’OMS a publié une déclaration exhortant les pays à maintenir les services de lutte contre le paludisme, tout en veillant à ce qu’ils soient déployés de manière à protéger les soignants et les communautés contre toute transmission éventuelle de la Covid-19.
Selon les données de l’Enquête Démographique et de Santé du ministère de la Santé et du Développement social, le taux de prévalence du paludisme est de 19 % au Mali. Dans le même document, les régions les plus touchées par cette maladie sont Sikasso avec 30 %, Ségou 26 % et Mopti 25 %.
« Chaque année, des moustiquaires sont données aux ménages pour les enfants de 3 à 7 mois. Des messages de sensibilisation sont faits sur le lavage des mains et le respect des mesures barrières », explique Mory Camara, chargé de communication au programme paludisme, au ministère de la Santé.
En ce qui concerne la campagne de lutte contre le paludisme, des moustiquaires ont été distribuées en 2020 dans 4 régions du Mali à savoir Sikasso 2 133 108, Mopti 1 589 748, Kayes 1 601 729 et Koulikoro 2 103 179.
« Une quantité a été donnée à la population de Bamako aussi et les stretchs de sensibilisation ont été faits pour continuer la sensibilisation », ajoute Mory Camara.
« La Covid-19 a eu un impact considérable sur la lutte contre le paludisme. Tout d’abord, la population ne participait pas, car la majorité pensait qu’une fois à l’hôpital, on serait testé positif à la Covid-19. Les populations ne parvenaient pas à comprendre », déclare Abdoulaye Kaloga, médecin généraliste au Cescom de Taliko.
Des moustiquaires ont été distribuées dans les centres de santé afin qu’ils les donnent aux femmes enceintes surtout et les enfants de moins de 5 ans, a-t-il ajouté.
Notre interlocuteur soutient que des actions réelles sont faites pour la lutte contre le paludisme parmi lesquelles, le fait que des médecins se chargent de sensibiliser les patients qui passent dans les centres durant leur consultation, pour quelques motifs que ce soit.
En 2020, la Covid-19 est venue s’ajouter aux obstacles de taille que la riposte contre le paludisme dans le monde doit surmonter.
Le paludisme bat son plein durant cette période hivernale dans notre pays. Dans chaque famille, il y a une ou plusieurs personnes atteintes de palu. Elle a fait et continue de faire des victimes et touche surtout les enfants (jeunes hommes et jeunes filles).
Les raisons liées à la transmission sont assez préoccupantes pour une grande partie de la population, qui pour la plupart pense qu’il y a une négligence de l’Etat, qui ajoute un point d’honneur à la situation cette année.
« Je doute que l’Etat se soucie encore des malades atteints de paludisme. Nous voyons à longueur de journée des ordures partout en ville comme si cela ne suffisait pas, s’ajoutent les eaux usées. Les gens sont vraiment sales et à mon avis, il est impératif de prendre des mesures drastiques pour que les fosses soient dégagées comme il se doit et que des campagnes de sensibilisation soient mises au point. Plus que jamais, nous devons tous nous aligner autant que nous sommes pour lutter contre le paludisme », exprime madame Diallo Zeina Touré, ménagère.
Pour sa part, Adama Sidibé, peintre pense que les gens doivent se faire consulter régulièrement pour une meilleure prise en charge. Depuis le début de la pandémie, même avec les anomalies les moins graves, les gens banalisent et ne vont pas à l’hôpital. Pourtant cela est important.
« Je trouve que les autorités sont tellement préoccupées par la Covid-19 qu’elles ont mis de côté la lutte contre le paludisme. Nous, les jeunes, avons certainement besoin de beaucoup d’attention pour prévenir et guérir cette maladie », dénonce Mariétou Coulibaly, étudiante.
Zoumana Sacko, un petit garçon, confie qu’il souffre du paludisme depuis la veille de la tabaski.
« Même l’année dernière à pareil moment, j’étais malade et c’était le paludisme. Tous mes amis ont aussi le palu. On attend tout le temps que les autorités ont fait dons de moustiquaires mais je n’en ai jamais reçu », conclut le jeune enfant.
Aminata Agaly Yattara
Cet article a été publié avec le soutien de JDH Journalisme pour les Droits Humains et Affaires Mondiales Canada.
L’Allemagne va proposer dès le 1er septembre l’administration d’une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux populations âgées et vulnérables, ainsi qu’aux personnes qui n’ont pas reçu de vaccin à ARN messager, a décidé lundi 2 août le ministère de la Santé. «Les vaccinations de rappel seront réalisées avec l’un des deux vaccins à ARN messager (Pfizer ou Moderna, ndlr)», indique le ministère selon lequel cette décision est «dans l’intérêt des soins de santé préventifs» et tient compte de préoccupations concernant «la réponse immunitaire réduite ou en déclin rapide» chez les personnes vulnérables.
ALORS, “Comment vont les vaccinés ?” Comment vont les vaccinés ? Comment vont les vaccinés ?
ILS VONT PRENDRE LEUR TROISIÈME DOSE….!!!
ENSUITE VIENDRA LA QUATRIÈME, LA CINQUIÈME,…., LA N-IÈME, JUSQU’ Á CE QU’ ILS POUSSENT DES CORNES ET DES OREILLES D’ ÂNE OU DE C.O.C.H.O.N…..
DU COURAGE Á EUX…!!!!!
To be completely honest like many adults in United States I am untrustworthy of vaccine for multiple causes. To begin I have been so unlucky I had to spend years in American prison plus found admission by prison medical community plus those in know of prisoners being experimented upon was very much like getting Caucasian America to admit Caucasian America is extremely racist plus existence of esoteric water system they created plus limit to Caucasian community is unequivocal proof Caucasian America is racist. However to proof they are racist you have to prove esoteric water system exist plus minorities not part of it.
To my surprise although I discovered equation plus answers that proof American esoteric water system exist excess thirty years ago no other Negroid have figured it out. Even more unbelievable there is no way American Negroid Mason, fraternities or sororities plus me may get together as one group at this late date. That should have been done twenty years ago at latest. I am fully aware to do that would be for me to demonstrate stupidity that would ruin me plus our plans in Africa.
Experiments in prison centered around use of excess forty fungus as to where it is accepted upon entry to prison we were intentionally infected with fungus while we were injected for tuberculosis test. They monitor our health condition with those fungus thereof knowing what to expect if same was in free society. They do not treat us for fungus even upon release from prison. Most shocking is American medical community know what is going on plus support keeping ex-convicts infected with claims of there is no test to isolate fungus plus fungus takes on appearance of multitude of other illnesses. Fungus make worse every illness including Covid 19. Treatment by proper antibiotics for eight weeks cure fungus plus that is evidence it existed.
We have from onset of vaccine fail to protect some of our most vulnerable, that is children. Instead we lie saying they are not most vulnerable however, Delta variant of Covid 19 first found in India is proving to be more infectious even infecting growing number children plus vaccinated but far fewer die. Thereof is proof we need treatment that prevent death from Covid 19 plus promote speedy recovery in excess of needing vaccine. Already five months after vaccine initial release they are starting to give booster shots for variant strains of Covid 19 . If children have no safeguard why should we or/ plus if vaccine dangerous or/ plus not fit for children it is fit for us to have vaccine. Why is it vaccine producers will not produce Covid 19 vaccine in Africa with African healthcare community witnessing entire process. On numerous occasions Africans have received variation of medicines that was somewhat different plus less effective with more side effects as oppose to same medicines sold elsewhere by foreign producers.
With foregoing in mind it is impossible for Negroid to one hundred percent trust vaccines. They likely could be twerked at some point to control pregnancy rate. As Global Warming progress over next decade death rate is likely to increase to degree it become health Hazzard to manage abundance of dead bodies . That alone in eyes of many in scientific world is cause to set up if not start controlled purge.
In closing this comment I acknowledge as I told Organization of African Union( OAU) by letter decades ago after discussing HIV/ AIDS with physician scientist . Physician scientist spoke in manner that cause me to directly say what it appeared he was implying about people becoming infected by HIV/AIDS. My response to his words were ” are you saying that under knowledge science world possess about HIV/ AIDS infecting that if person get infected it is that person fault if they did not take utmost precaution”? Response was ” yes”. If person will not take precaution to save self it do not deserve being saved. I was stunned for days plus shared info with family.
That is ultimate mindset in science of rapid Global Warming world. Do not take it lightly or forget it?
Henry Author Price Jr aka Kankan
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