Dans le but de sensibiliser la presse, le ministère de la santé et l’UNICEF ont animé une conférence de presse sur un cas de poliomyélite notifié à Bamako. C’était le mercredi 14 octobre 2015 à la maison de la presse.
Etaient présents à cette séance d’orientation de la presse, Dr Souleymane Haïdara, directeur du Centre National d’information et de communication de la Santé (CNIECS), Dr Souleymane Konaté, représentant de la Direction Nationale de la Santé (DNS), et deux représentants de l’UNICEF.
L’objectif de cette rencontre « la séance d’orientation de la presse », est de renforcer l’engagement communautaire pour la vaccination contre le polio dans la région de Bamako. Selon Dr Souleymane Haïdara, un cas de poliomyélite a été notifié le 04 Septembre 2015, qui serait un garçon de 19 mois résident à Sebenikoro en Commune IV du District de Bamako. Pour ce cas, les médecins expliquent une source vaccinale. C’est-à-dire l’enfant a développé le virus du vaccin anti polio.
Face à cette situation, le Ministère de la santé, a invité tous les partenaires du Mali à accompagner l’organisation mondiale de la santé pour une riposte de qualité en vue de protéger les enfants du Mali de cette maladie invalidante. Dans les 6 communes de Bamako, Dr Haïdara indique que sur 100 enfants, 113 ont été vaccinés en avril. A cet effet, il estime que durant le passage de mai, les vaccinateurs ont déclaré avoir vacciné 117 enfants sur 100 prévus.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a une bonne couverture vaccinale même s’il y a des disparités par endroits. Toute chose confirmée par les données du monitorage Indépendant qui indiquent qu’au Mali, sur 100 enfants prévus pour être vaccinés, environ 3 n’ont pas reçu le vaccin. D’énormes efforts sont déployés par le gouvernement pour une meilleure sensibilisation. Ce qui fait comprendre à Dr Haïdara que la radio et la télé (40-50%), ainsi que les vaccinateurs (22-24%) apparaissent comme les principaux canaux par lesquels les populations sont informées de la tenue des campagnes de vaccination polio en 2015. S’y ajoutent les mobilisateurs sociaux, les crieurs publics ainsi que les leaders religieux/ traditionnels qui semblent contribuer dans une moindre mesure. Pour le représentant de l’Unicef, le gouvernement du Mali mobilise les acteurs qui ne sont pas de la santé pour vérifier si les vaccinateurs ont passé dans les maisons. « Ceux-ci, rassurent les parents qui doutent de la qualité des vaccins et de la non nocivité des vaccins car, homologués par l’OMS ». M. Bonifiasse a aussi ajouté qu’il y aura aussi la distribution de la vitamine A, et l’administration de l’Albendazole au cours de cette journée nationale de vaccination (JNV).
Bourama CAMARA
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