La tension reste palpable au CHU Gabriel Touré. Le bras de fer entre le comité syndical de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille et la direction de l’hôpital devient de plus en plus rude. Les syndicalistes lors d’une conférence de presse ont étalé devant la presse leur mal être qui selon eux peut à la longue interférer sur la prise en charge correcte des patients. Et les affiches accrochées pour la circonstance en sont révélateurs. “Nos conditions de travail sont désastreuses. D’une banque, on s’attend à une hausse du chiffre d’affaires, mais d’un hôpital, on s’attend à une amélioration de la qualité des soins “.
Lors de ce point de presse trois points étaient à l’ordre du jour à savoir, l’amélioration des conditions de travail et le renforcement des capacités des travailleurs, la préservation et l’amélioration des acquis sociaux du personnel et la bonne gouvernance hospitalière. La rencontre s’est déroulée dans les locaux du CHU Gabriel Touré en présence des secrétaires généraux des syndicats du Point-G, de l’IOTA et de l’INRSP.
Le syndicat du Centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré est entré en conflit avec sa Direction. Même s’il ne demande pas pour le moment le départ du Directeur cela ne saurait plus tarder. Car les relations entre les deux parties sont au temps mort. Et Loséni Bengaly l’a bien précisé dans ses propos.
D’après lui, en décidant d’organiser cette conférence de presse, il ne s’agit pas pour le syndicat d’accabler le Directeur, mais de rapporter des faits sur sa gestion et celle de ses prédécesseurs qui ont conduit l’établissement dans une situation où les travailleurs manquent du minimum pour exercer. Loséni Bengaly dira que depuis quelques mois l’hôpital Gabriel Touré se trouve dans une situation de revendications actives à travers des préavis de grèves et des sit-in pacifiques. Selon lui ce qui se déroule actuellement à l’hôpital Gabriel Touré est la suite logique d’une gestion catastrophique de cet hôpital depuis plusieurs années. ” Le constat est qu’aujourd’hui le CHU Gabriel Touré va très mal. A cela s’ajoute l’absence de concertation. C’est pour cela que le syndicat reste mobilisé et prend à témoin l’opinion nationale de la volonté des travailleurs à œuvrer pour instaurer de meilleures conditions de travail pour l’intérêt des patients ” a affirmé l’orateur.
De son côté Dr Boubou Kassabara a renchéri en soutenant, que “les caisses de l’hôpital sont mal gérées. On ne peut pas décrire à suffisance la situation dans laquelle l’hôpital se trouve depuis l’arrivée du Directeur.”, a-t-il ajouté. Au moment même où il refuse de payer nos ristournes, le Directeur a octroyé à l’ANTIM un marché de 70 millions de F CFA. Ils disent aussi que même les CSCOM sont mieux lotis aujourd’hui que l’hôpital Gabriel Touré. Comme si cela ne suffisait, a dit Mama Boubacar Bamani secrétaire aux revendications le Directeur a confié le suivi du logiciel des caisses de l’hôpital à son fils alors que ce dernier ne fait pas partie du personnel de l’établissement.
“ La pharmacie n’existe presque plus. Les produits dont ont besoin les malades ne sont pas disponibles. Il n’y a pas de médicaments. Les patients sont obligés de sortir pour aller s’approvisionner à l’extérieur de l’Hôpital ” a fait remarquer Djimé Kanté. D’autres difficultés, comme l’équipement du bloc technique de l’hôpital, la réparation du scanner, de l’échographie et de la radio aussi ont été évoquées. Ramata Tembely
Arretez de distraire le monde ,à chaque fois qu il ya de la rigueure on veut mettre le directeur dehors…bande de voleur vous n’avez pas notre soutien…crapules
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