Syndrome des ovaires polykistiques : Les méthodes modernes de traitement de l’infertilité mise à nu par les spécialistes

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Le premier workshop du Groupe inter-africain d’études de recherche et d’application sur la fertilité (GIRAF) sur l’unique thème "Infertilité et Syndrome des ovaires polykystiques" s’est tenu dans notre capitale du 10 au 11 novembre. La rencontre a regroupé d’éminents spécialistes venus d’Afrique  et d’Europe. Les deux jours de travaux ont permis aux participants d’actualiser leurs connaissances sur les nouvelles techniques de prise en charge des couples inféconds. Il a regroupé plus de 108 participants.

La rencontre a été présidée par le représentant du ministre de la Santé, Dr Mountaga Bouaré, qui avait à ses côtés la présidente du Groupe inter-africian d’études, de recherche et d’application sur la fertilité (GIRAF) Dr Gwet Bell Eznestine,  la présidente  du Workshop, Mme Aïda Sy. Entre autres.

L’évènement, qui a duré  deux jours, est le premier du genre organisé par le GIERAF en collaboration avec la SOMAGO (Société Malienne de Gynéco-Obstétrique) dans notre pays.  La deuxième journée a été mise à profit pour organiser des ateliers sur  les azoospermies.

Pour le Dr Kaba Diakité, président du Comité d’organisation de ce premier atelier du GIERAF à Bamako, les thèmes développés  par d’éminents spécialistes venus de la France et d’autres pays africains permettront d’actualiser  les  connaissances des praticiens sur les nouvelles techniques de prise en charge de l’infertilité.

Cette pathologie, a-t-il précisé, concerne  8 à 12% des causes d’infertilité du couple.

De ce fait, ce syndrome n’a pas encore livré tous ses secrets, a-t-il ajouté.

Selon le spécialiste, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK, également appelé dystrophie ovarienne ou syndrome des ovaires micropolykystiques) est considéré comme la pathologie endocrinienne la plus fréquente de la femme en période d’activité génitale.

Le SOPK affecte 6 % des femmes et constitue la première cause d’infertilité  par anovulation, de troubles du cycle.

Pour sa part, la présidente du Workshop, Pr. Aïda Sy,  a souligné que cette rencontre permettra une vraie mise à niveau des collègues sur la pratique de l’hystéroscopie, qui est devenue, au cours des années, presque incontournable pour le diagnostic et une bonne prise en charge de certaines pathologies gynécologiques

La présidente du Groupe inter-africain d’études, de recherche et d’application sur la fertilité (GIRAF) Dr Gwet Bell Eznestinea, a rappelé que son organisme regroupe les acteurs et praticiens de prise en charge de l’infertilité de 11 pays d’Afrique dont le Benin, le Burkina, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazza, le Gabon, le Mali,  Madagascar, la République Démocratique du Congo, du Sénégal et du Togo.  Il a été créé en 2009 à Lomé au Togo.

Prenant la parole à son tour, le représentant du ministre de la Santé, Dr Mountaga Bouaré, fera savoir qu’avoir un enfant représente un évènement extrêmement important dans la vie des couples de tous les pays. "Très souvent, les couples confrontés aux problèmes d’infertilité dans les pays en développement n’ont pas toujours accès aux méthodes modernes de traitement" a-t-il affirmé.

 

Avant de se réjouir de la tenue de la rencontre qui permettra aux praticiens d’acquérir des connaissances actualisées et de se familiariser aux nouvelles techniques de prise en charge de l’infertilité.                       

 

Ramata TEMBELY


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