Survenue du virus Ebola au Mali : Enquêtes ouvertes pour négligences coupables

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Ebola: le FMI prêt à faire plus pour la GuinéeLe président de la République a annoncé vendredi l’ouverture d’enquêtes pour “découvrir la chaîne de négligences coupables”.

Alors que plusieurs personnes ont été placées en quarantaine à Bamako, après l’apparition de nouveau cas sur le territoire malien, la présidence annonce l’ouverture d’enquêtes. Selon le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéita, il s’agit d’identifier la “chaîne de négligences coupables”.

Les autorités sanitaires se défendent, affirmant qu’elles n’ont pas été informées suffisamment tôt de la situation. Des accusations rejetées par l’administration de la clinique. Ces enquêtes avaient été demandées par une partie de la population et de la presse pour identifier et sanctionner les responsables du deuxième cas importé d’Ebola dans le pays.

 

 

MALI-GUINEE

Désormais un seul point de passage

A la suite de l’arrivée de malades d’Ebola de Guinée, le Mali a décidé jeudi de regrouper toutes les entrées de ce pays voisin en un seul point de passage “à partir duquel les contrôles (sanitaires) seront accentués”, “des plus rigoureux et sans complaisance, a affirmé vendredi le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara, lors d’une conférence de presse.

Les autorités maliennes ont choisi “de ne pas fermer la frontière avec la Guinée parce que nous savons que les frontières sont relativement poreuses”, a ajouté M. Camara.

 

 

RUMEURS FACE A EBOLA

Les hommes de médias mieux outillés

 

Pour maîtriser les rumeurs liées à la propagation de la fièvre à virus Ebola, plus d’une quarantaine d’acteurs de la communication ont été formés vendredi par le Centre national d’informations de l’éducation et de la communication de la santé (Cniecs) en collaboration avec l’OMS et l’Unicef.

 

Malgré la mobilisation des autorités pour éviter à notre pays une contamination par le virus Ebola, la contagion est une réalité de nos jours et cette situation a tendance à installer la psychose, avec les rumeurs sur des cas suspects.

Pour stopper ce phénomène, le vendredi 14 novembre 2014, une quarantaine d’hommes des médias s’étaient réunis à la direction nationale de la santé (DNS) autour de la thématique : “Gestion des rumeurs concernant le virus Ebola”. Cette rencontre était placée sous la présidence du directeur du Centre national d’informations de l’éducation et de la communication de la santé (Cniecs) en collaboration avec l’OMS et l’Unicef.

Des formateurs désignés par l’OMS, l’Unicef, et la direction nationale de la santé ont traités des thématiques à l’intention des acteurs de médias sur la fièvre hémorragique à virus Ebola. Il s’agit des comportements à adopter face au virus et comment gérer les rumeurs autour de cette épidémie.

Gérer les rumeurs passent par informer les autorités sanitaires pour recouper l’information, apaiser les ardeurs et à promouvoir la sensibilisation sur les pratiques à adopter face à des cas suspects et malades du virus Ebola : d’informer immédiatement les autorités sanitaires et d’éviter de toucher le malade et tous ses objets personnels et ses liquides corporels, etc.

La pratique du lavage des mains est aussi systématique et constitue un moyen efficace pour éviter la transmission des maladies infectieuses. Quelques recommandations ont été faites par les acteurs de la communication comme : la coopération des autorités sur l’évolution de la situation épidémiologique pour aider la presse à mieux communiquer et informer la population.

Aux termes de cette session de formation, les organisateurs ont félicité les hommes de médias pour leur franche collaboration et l’intérêt suscité autour de cette rencontre.

Ousmane Daou

 

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