Surveillance des eaux, médicaments et boissons au Mali : De gros problèmes

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Le Conseiller Technique du Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Dr Ibrahima Coulibaly a présidé le Jeudi 14 Août 2014 les travaux de la 23ème Session du Laboratoire National de la Santé. C’était dans la salle de conférence de la structure en présence du DG Benoit Y. Coulibaly et de plusieurs administrateurs.

 

Au cours de cette session, le DG de la structure, M. Benoit Y. Coulibaly a laissé entendre que le LNS est actuellement confronté à des difficultés qui risquent de compromettre son efficacité à court , moyen et long terme à défaut de solutions viables.

 

Il s’agit essentiellement : de l’insuffisance du personnel technique travaillant au sein du labo : sur 72 agents, 38 sont réellement des analystes qui travaillent à l’intérieur du Laboratoire et pour l’ensemble du territoire national au regard de la mission spécifique dévolue au LNS ; du départ fréquent du personnel formé et compétent vers le secteur privé plus prometteur ; la réticence des operateurs économiques à soumettre à l’échantillonnage du LNS lors des missions de surveillance en post-marketing ; de la non application de l’Arrêté interministériel N°0345 du 13 Février 2008 régulant le contrôle à l’importation des médicaments, des aliments, des boissons et eaux. Enfin, il s’agit de la nécessité de déconcentrer les activités de contrôle des produits au niveau des régions pour une meilleure couverture nationale.

 

Selon le PCA, le Dr Ibrahima Coulibaly, cette session à mi-parcours a pour objectif de prendre en compte d’une part, les écarts constatés dans la réalisation des activités programmées et d’autre part, de prévoir la prise en charge financière des activités non planifiées voire le renforcement d’activités prioritaires.

 

Pour soutenir les activités de ses différents programmes sur un budget prévisionnel de 752.743.000FCFA, le LNS a pu mobiliser 494 135 202 soit un taux de réalisation de 66% à mi-parcours.

 

Les difficultés rencontrées, restent, entre autres, la perte du personnel qualifié qui s’oriente de plus en plus vers le secteur privé plus attrayant, l’insuffisance des moyens logistiques pour des missions de terrains et la faiblesse du niveau des recouvrements… Autant de facteurs que doivent être retenus pour l’examen des documents.

 

Rappelons que le LNS a pour mission la surveillance des eaux, médicaments et boissons.

T .Coulibaly

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