Suite au prélèvement fait sur les salaires pour cause de grève : Le SNS-AS-PF du CHU Gabriel Touré crie à l’injustice !

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Le vendredi 25 Août dernier, le Syndicat National de la Santé, de l’Action Sociale et de la Promotion de la Femme (SNS-AS-PF) a pris d’assaut la devanture de la Direction du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré (CHU-GT). Cela, à la faveur d’un sit-in suite au prélèvement effectué sur leurs salaires pour cause de cessation de travail. Ce qui constitue à leurs yeux comme de l’injustice.

C’est durant 2h d’horloge dans la matinée du vendredi dernier que le SNS-AS-PF du CHU Gabriel Touré a exprimé son mécontentement et son indignation à la suite de l’amputation de leurs salaires par la Direction dudit hôpital. Cela, en guise de sanction suite à un débrayage que le personnel observe depuis un moment.

Dans son intervention lors de cette manifestation, le Secrétaire Général de SNS-AS-PF du CHU Gabriel Touré, Dr Losseny Bengaly a déclaré que ladite rencontre est axée sur un seul point, qui est le constat de prélèvement de salaires des travailleurs aux montants allant souvent au-delà de la moitié par la Direction du CHU Gabriel Touré. Et le motif évoqué par ce dernier est la grève qu’observent les travailleurs. Selon Dr Bengaly, la loi autorise à prélever sur le salaire des travailleurs en cas de grève. Cependant, que cette même loi oblige le Gouvernement à ouvrir des négociations en cas de préavis de grève. « C’est ce que la Direction n’a pas fait. C’est ce que l’Autorité n’a pas fait. Donc c’est le Gouvernement qui a violé la loi et veut appliquer la même loi pour prélever sur les salaires. C’est une injustice et on ne va pas l’admettre» a-t-il dénoncé.

Par la suite, il a fait savoir que ce Sit-in est la conclusion de leur Assemblée Générale tenue le jeudi 24 Août. Lequel a pour objectif d’informer l’opinion publique, y compris les patients, afin qu’ils puissent comprendre ce ras-le-bol commis contre eux par le Directeur de cet hôpital. Avant de terminer, il a prévenu que tant que leurs salaires ne seront pas totalement restaurés, le mouvement continuera.

A son adjoint, Badjimé Kanté de souligner que si les négociations que refusent le Gouvernement étaient ouvertes, cela pouvait peut-être empêcher cette grève. « Vous ne pouvez pas imposer, obliger une corporation, un Syndicat à aller en grève et ensuite appliquer une partie de la loi…Que la loi soit appliquée dans son entièreté, c’est ce que nous demandons. Et cela doit emmener les Autorités, d’abord, à ouvrir des négociations, à regarder nos doléances, à y apporter des solutions. Et c’est tout ce que nous demandons et je pense que ce n’est pas de la mer à boire »a-t-il martelé. Et de poursuivre en s’adressant au Directeur du CHU Gabriel Touré en ces termes : « il est temps d’arrêter avec le mépris, il est temps d’arrêter avec ces agissements qui n’honorent pas notre structure ».

Par Mariam Sissoko

 

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