Structures étatiques de santé au Mali : Hypocrate ou l’argent ?

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Chu Gabriel Toure
CHU-GABRIEL-TOURE

Ils sont nombreux, ces médecins et autres agents de Santé formés aux frais de l’Etat et qui désertent les hôpitaux publics au profit d’établissements privés.

Pourtant, tous, ils sont grassement payés par l’Etat afin d’apporter des soins de qualité à tous les malades.

 

S’il y a un secteur d’activités des plus sensibles dans un pays, c’est bien celui de la Santé.

C’est pourquoi, dans tous les Etats modernes, des efforts constants sont déployés pour mettre les médecins et autres agents de la Santé dans des conditions acceptables de travail.

 

 

Et, au Mali, personne ne peut nier les efforts fort remarquables que déploient nos plus hautes autorités, en faveur de la Santé Publique.

 

 

L’inauguration du service de l’accueil des urgences du CHU Gabriel Touré, la construction de l’hôpital régional de Sikasso, et de nombreuses autres structures (CESCOM et autres) à travers le pays en sont des preuves.

 

 

Cependant, combien de fois, par des bistouris maladroits, inexpérimentés et incompétents, des procédés anachroniques, nombre de patients ont rejoint leur dernière demeure ?

Combien, sont-ils, nos concitoyens “assassinés” par l’incompétence, l’irresponsabilité, la hâte de terminer un travail, souvent mal commencé, dans nombre de nos structures de Santé ?

 

 

Combien sont-ils, ces parents de patients morts (ou plutôt tués) dans nos différentes structures de Santé et qui se sont à jamais résignés, alors que, les leurs ont été arrachés à leur affection à cause de la négligence d’hommes et de femmes comme eux ?

 

 

En effet, les négligences dans l’exercice de la fonction médicale au Mali sont légion. Au point que, plusieurs patients ou leurs proches (nantis généralement) rechignent à aller dans nos structures sanitaires publiques.

 

 

Ils choisissent les cliniques privées. Très chères, mais tout de même, rassurantes.

Alors même que, nos médecins et autres agents de santé sont gracieusement et colossalement payés par l’Etat pour, non seulement accomplir la mission qui est la leur (apporter les meilleurs soins possibles aux patients), mais aussi, transmettre leurs expériences et savoirs aux internes [NDLR : étudiant en médecine]. Hélas ! La plupart des médecins maliens (surtout à Bamako) généralistes ou spécialistes n’exercent, depuis déjà des années, que dans leurs propres structures sanitaires (privées) pour y faire fortune. A noter qu’ici, les consultations sont dans les fourchettes de 6.000 F à 20.000 F cfa en moyenne.

 

 

Nul n’est au-dessus de la loi

Lorsque le patient prend rendez-vous avec ce docteur ou Professeur pour tel ou tel problème de santé, le porteur de cette blouse sacrée, se précipite pour lui dire « Viens me voir à la clinique. »

 

 

Et, sans aucune gêne, nombre de ces adeptes du “Serment d’Hippocrate”, se précipitent dans leurs véhicules (mal acquis généralement) avec sous le bras, des cartons de produits pharmaceutiques, souvent chipés à la pharmacie de “l’hôpital ou du centre de santé ; direction : sa clinique où l’attendent les riches patients.

 

 

Dans cette situation, lorsque l’autre patient, abandonné sur le grabat de l’hôpital public”, venait à succomber pour défaut de soins diligents et qu’une action publique est lancée contre le criminel de médecin, les “blouses” montent au créneau pour clamer : « les praticiens subissent des tracasseries, voire des contraintes de corps accompagnées de campagnes médiatiques. Dès lors, il devient difficile de travailler car, il n’y a pas de sérénité »

 

De quelle sérénité peut-on parler, lorsqu’il y a fuite de responsabilité ?

 

B. Sankaré

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4 COMMENTAIRES

  1. mon frère tu na rien dit si ce n est que la vérité ce journaliste prétend parler de la santé au mali sans même savoir exactement comment on écrit le nom des structure (Cscom au lieu de CESCOM)demandons le combien de médecin sont fonctionnaire d état dans ces structures;Vraiment si les gent n’ ont rien a dire qu’il nous laisse respiré au lieu de raconté du n importe quoi

    • Oh mon frère, là n’est pas le problème! tu piaffes pour rien , peut importe la façon d’écrire le mot CESCOM qui n’est qu’un acronyme , vouloir même comprendre comme SESCOM , n’y change rien aux mauvaises habitudes de nos agents de santé , bah ! les matronnes et les STAGI_FEMMES, C’EST ENCORE BONJOUR ET AU REVOIR LES DEGÄTS ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 👿 👿 :evi

  2. “”gracieusement payés par l’etat”” si tu n’a rien a dire tais toi ou va ramasser les poubelles.tu n’a rien d’un journaliste. dis moi tu connais le salaire d’un medecin au Mali? quelles sont les primes que l’etat leur octroit?

    “””S’il y a un secteur d’activités des plus sensibles dans un pays, c’est bien celui de la Santé.C’est pourquoi, dans tous les Etats modernes, des efforts constants sont déployés pour mettre les médecins et autres agents de la Santé dans des conditions acceptables de travail””””
    cite moi certaines de ces conditions que tu loue tant.
    tu pense quil suffit dinnaugurer “des murs” pour qon parle de conditions de travail reunies? non mr ce n’est pas ces bâtiments qui font la structure mais plutôt les conditions de travail et je pense que tu dois aller t’informer d’avantage sur les condition de travail des agents de santé pour eviter de raconter tes fantasmes et tes désirs comme réalité. tu es vraiment nul nul et nul. informe toi sinon tu va désinformer les autres.

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