SR/PF : Banguè kolossi nyeta (BKN) porté sur fonts baptismaux

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Pour  réduire la mortalité maternelle et infantile, améliorer l’utilisation des services et méthodes de planification familiale (PF) de qualité dans le district de Bamako et à l’intérieur du pays, un consortium de trois ONG (Marie Stoppes/Mali, AMPPF et PSI-Mali) ont lancé hier à l’hôtel Radisson  un nouveau projet, dénommé : Banguè Kolossi  Nyeta (BKN).

La cérémonie de lancement était placée sous l’égide du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et présidée par Bocar Diallo, un conseiller technique de ce département. A ses côtés, le représentant de MSM,  Anne Kölen,   la représentante de l’ambassade des Pays Bas au Mali, Mariam Nomogo.

Le projet BKN, financé par les Pays-Bas à hauteur de plus de 3 milliards de F CFA, est piloté par un consortium de trois ONG intervenant au Mali dans la santé de la reproduction et la planification familiale (SR/PF). Il s’agit de Marie Stoppes/Mali (MSM), l’AMPPF et PSI-Mali. La durée du projet est de 4 ans (2017-2020).

Le but du projet BKN est de  réduire la mortalité maternelle et infantile, améliorer l’utilisation des services et méthodes de planification familiale (PF) de qualité dans le district de Bamako et à l’intérieur du pays.

Il va aussi contribuer à améliorer la coordination continue des activités de PF  au Mali, augmenter la demande de PF par le biais de la communication pour le changement de comportement et la réduction des barrières socioculturelles, améliorer l’offre de services de PF  de qualité à un prix abordable.

Chaque membre du consortium aura à charge la gestion de deux à trois régions pour la mise en œuvre décentralisée des activités du projet au niveau régional.  MSM s’occupera des régions de Koulikoro, Ségou et Tombouctou. L’AMPPF aura en charge les régions de Kayes, Mopti, Gao et Kidal. Le PSI-Mali évoluera dans le district de Bamako et à Sikasso.

Les cibles du projet sont les hommes, les adolescents et les jeunes, âgés de 15 à 24 ans et les femmes avec un besoin non satisfait en PF. Le taux de couverture en PF est jugé faible au Mali, soit 9 %, et le taux de femmes non satisfaites est de l’ordre de 26 %.

Les stratégies existent pour améliorer l’offre de service de SR/PF de qualité à un prix abordable. Pour ce faire, chaque point de prestations du service du projet, chaque partenaire du consortium aura la responsabilité de proposer des services adaptés.  Les canaux de prestation existants seront adaptés.

 

Les avantages de la planification familiale

La PF permet à la mère de rester en bonne santé, de retrouver ses forces et d’éviter des grossesses non désirées, précoces, multiples, trop rapprochées et tardives, aussi de s’occuper de son mari et de ses enfants.

L’espacement des naissances permet à l’enfant de bien grandir et d’être allaité pendant au moins deux ans et d’avoir un calendrier de vaccination bien suivi. Il permet également de réduire les coûts curatifs, de réduire l’exode rural et le nombre d’enfants abandonnés.

Le représentant du MSHP, Bocar Diallo, a salué le lancement de ce projet porteur qui va améliorer l’accès des services PF à la population, une arme essentiellement contre la mortalité maternelle et infantile et véritable moyen de lutte contre la pauvreté.

Il a remercié le Royaume des Pays-Bas pour l’appui financier  et encouragé le consortium pour l’initiative et les efforts déjà entrepris dans ce domaine au Mali.

La représentante du consortium, Anne Kölen, représentant du MSM, a remercié l’accompagnement des partenaires, les Pays-Bas et le MSHP à travers la division SR/PF.

Mariam Nomogo a transmis les salutations de l’ambassade au MSHP, aux ONG et réitéré l’accompagnement du Pays Bas dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile et le retour de la paix au Mali.

O.D.

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