Hôpital de référence dans un passé récent, si rien n’est fait aujourd’hui, le comportement de certains agents de santé chinois risque de ternir l’image de l’hôpital du Mali. La vente des produits périmés aux malades est un crime qui doit être combattu avec la dernière rigueur.
Au Mali, les médicaments se vendent n’importe comment et n’importe où. Alors que l’inquiétant débat sur la circulation de faux médicaments se fait vieux, c’est la question des produits pharmaceutiques distribués par les structures officielles qui devient polémique. Et pour cause, des médicaments périmés sont prescrits et vendus aux malades. Le cas des médecins Chinois, de l’hôpital du Mali, en est une preuve palpable.
Ayant senti des anomalies à l’oreille, une patiente dont nous tairons le nom pour le moment va se rendre chez les médecins chinois de l’hôpital du Mali. Après consultation, ils l’ont prescrit du ‘’Ofloxacin’’, un produit qu’elle va acheter avec les mêmes médecins Chinois pour le mettre dans ses oreilles. Seulement, elle ne sent pas d’évolution dans le traitement qu’elle suit, pourtant avec rigueur. Curieuse, elle va prendre le soin de bien lire les informations inscrites sur le produit. Aussitôt, elle va se rendre compte, que le produit qu’elle utilisait, était d’ores et déjà périmé. Toutefois, quand elle est retournée voir nos amis Chinois, dans un premier temps, ils avaient tenté de la dissuader. C’est quand elle s’est montrée plus ferme, que le produit périmé a été échangé contre un autre dont la date était bonne.
En plus de cette patiente, nous avons reçu plusieurs autres témoignages confirmant que les médecins chinois de l’hôpital du Mali sont spécialisés dans la vente des produits périmés. Toute chose qui, s’il s’avère fondé, doit être sanctionné avec une très grande rigueur. Il est choquant de réaliser qu’un tel malheur s’abat au quotidien sur ces pauvres patients qui ont laissé leur vie entre les mains de ses médecins Chinois, qui malgré leur savoir médical, semble être piqué par le virus du gain facile.
Ou bien, peuvent-ils continuer de prescrire à leurs patients des produits qui ne les guérissent pas ou pis encore peuvent les rendre malades. Et cela risque de continuer encore pendant longtemps. En attendant une prise de conscience effective, nos amis Chinois peuvent continuer à gonfler leur caisse et tant pis pour les malades. En tout cas, à l’analyse de la situation, on ne peut retenir qu’une seule leçon de cette fable : Notre vie est trop chère pour qu’on la laisse entre les mains des médecins et des pharmaciens, qui au lieu d’en prendre soin, s’adonnent à une course effrénée pour se remplir la poche.
Affaire à suivre…
Drissa Kantao