Le jeudi 15 mai 2014, la salle des professeurs de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (Fmos) et de la Faculté de Pharmacie (Fapha) de l’Université des sciences techniques et technologies de Bamako (Usttb) a refusé du monde à l’occasion de la cérémonie de signature d’une Convention entre l’Agence française de développement (Afd) et l’Usttb. C’était sous le haut parrainage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Me Mountaga Tall. Etaient présents, le Directeur de l’Afd, l’Ambassadeur de la France, le Secrétaire d’Etat au développement et à la Francophonie, le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Secrétaire général du Rectorat ; Professeur Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale ; le professeur Ogobara Doumbo, plusieurs professeurs et administrateurs.
C’est le Secrétaire général du Rectorat, Adaman Berthé, qui a donné le ton à cette cérémonie. «Le financement de ce projet d’appui à l’unité Pôle d’excellence de recherche sur le paludisme de l’Usttb (Malaria Research and Training Center (MRTC) du Département d’Epidémiologie des Affections Parasitaires (DEAP) des Facultés, de médecine et d’odontostomatologie, et de pharmacie contribuera à les renforcer en leur dotant de structures adaptées et de personnels mieux formés», a-t-il résumé. Ce, avant de donner l’assurance que l’argent destiné au financement du projet sera bien géré.
Pour sa part, Mme Annick Girardin, Secrétaire d’Etat au développement et à la Francophonie, s’est dit très heureuse et honorée de pouvoir prendre part à cette cérémonie. Elle dira ensuite que le projet contribuera à la mise en place d’un programme de formation et de transfert de compétences pour la maîtrise de ces nouveaux équipements et l’interprétation des résultats. Toujours, selon elle, le projet conduira au renforcement des capacités du MRTC-DEAP en matière de surveillance de la qualité des médicaments utilisés par le Programme national de lutte contre le paludisme. À l’en croire, le Professeur Ogobara Doumbo est un exemple à suivre. «Tu as décidé de rester pour servir ton pays, alors que tu avais la possibilité d’aller t’installer avec ta famille en Europe ou en Amérique. Professeur Ogobara, tu as fait le bon choix et je t’en félicite», a-t-elle précisé.
Dans son intervention, le ministre Mountaga Tall a signalé que cet important financement, sous forme de subvention entièrement financée par la France dans le cadre de ses engagements en faveur du Mali, qui avait été annoncé à la Conférence des donateurs du 15 mai 2013 à Bruxelles, représente un investissement stratégique pour la lutte contre le paludisme, le maintien d’une masse critique de chercheurs sur le paludisme et les maladies tropicales négligées. Le ministre Tall a vivement remercié la France à travers Mme Annick Girardin.
Juste après le discours du ministre, les documents formalisant ladite convention qui s’élève à deux millions d’euros, furent signés. Une visite guidée sous le contrôle du Professeur Ogobara Doumbo, a mis fin à cette cérémonie.
KANTAO Drissa