Malgré les sacrifices du contribuable, l’appui des partenaires et des bonnes volontés, le cas du service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré reste une équation sans solution. A quand le respect pour la vie des pauvres populations ? Telle est la question que bon nombre de nos compatriotes se posent encore et toujours. En attendant d’avoir une réponse à cette question, la triste réalité qu’offre l’hôpital Gabriel Touré d’une manière générale et le service des urgences en particulier est révoltante. L’argent ou la mort, tel est le refrain qui sort de la bouche de la famille d’Hippocrate.
Au Mali d’IBK, la banalisation de la vie humaine semble atteindre son paroxysme. Quelques minutes au service des urgences de l’hôpital Gabriel suffit à se rendre compte de l’ampleur du désastre. Plus que toutes les maladies, les médecins sont entrains de devenir la première cause de mortalité dans notre pays. Pourtant, ils doivent leur cursus aux sacrifices du contribuable qu’ils sacrifient à longueur de journée sur l’autel de l’argent. Le serment d’Hippocrate passe de l’hypocrisie au flagrant délit de non assistance à personne en danger. Comprennent-ils le sens des urgences ? Difficile de répondre par l’affirmatif. Pourtant le service des urgences est spécialement là pour les cas urgents. Médicalement un cas urgent signifie, nécessiteux d’une intervention médicale ou chirurgicale très rapide. Nos hommes en blouse blanche agissent-ils dans cet esprit aux services des urgences de l’hôpital Gabriel Touré ? Pas pour tous.
Ceux qui ont recours à ce service en dehors des bras longs, la réponse est non ! Plus que la maladie d’un proche, c’est l’accueil et le traitement des cas qui agacent les accompagnateurs. Un seul jour ne se passe sans qu’il n’est eue une altercation entre parents de malades et personnels soignants.
Le seul choix qu’on vous propose varie entre l’argent ou la mort. Ainsi, plus des 90% des décès au service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré seraient évitables selon un ancien pensionnaire des lieux. A croire qu’il n’y a pas de service social à ce niveau. Pourtant, le bilan annuel fait généralement ressortir des centaines de millions de dépenses sociales. En attendant que nos investigations portent sur ce dossier, que fait l’Etat pour sauver la vie des pauvres usager du service des urgences de nos hôpitaux qui n’ont pas les moyens d’aller dans les cliniques, à plus forte raison l’extérieur ? En réalité, rien !
Lors de notre passage au service des urgences, le calvaire des usagers était insoutenable. Quoi de plus normal quand l’administration de l’hôpital décline sa responsabilité dans l’agression des usagers par les agents de sécurité qu’elle a sollicité et qu’elle paye. Comme le dit mon confrère, au service des urgences, le principe est qu’on sort les pieds devant, tout autre cas relèverait de l’exception. Un mouroir public à ciel ouvert pour les pauvres. L’élection d’IBK n’a rien changé, bien au contraire. L’arnaque des blouses blanches se fait désormais au vue et au su de tous dans les couloirs d’un service ou seuls les bons payeurs sont considérés. Pour les autres, c’est la morgue assurée. Pour faire durer votre supplice de misérable, on vous oriente le plus souvent vers le cabinet d’analyse médical « les Etoiles» situé à l’immeuble du « nid » qui appartient à un camarade. A suivre dans nos prochaines
parutions les propos de certaines victimes de ce cabinet médical.
La chanson au service des urgences est connue, en dehors des échographies effectuées à ce niveau, tout le reste est jugé suspect et peu fiable. Pourtant, c’est suite aux faux résultats fournis par l’échographe du « nid » qu’une étudiante dont le médecin traitant avait sollicité une intervention chirurgicale d’urgence a failli perdre sa vie. Dans son analyse, l’échographe a affirmé n’avoir aucune trace de l’appendicite pourtant en phase de perforation. Malheureusement, quelques semaines plus tard, ce qui devait arriver arriva. Aujourd’hui, l’étudiante est toujours aux soins intensifs.
Le cas de cette étudiante est loin d’être isolé, en complicité avec certains cabinets d’analyse, les parents des malades sont pillés et humiliés avant d’être envoyé à la morgue. Quelque soit l’urgence, aucune intervention n’est faites sans le payement au préalable quelque soit le degré du mal. Ainsi, le caractère urgent n’a plus de sens. Dans les couloirs du service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré, la chose la mieux partagée est la souffrance. Celle des victimes et de leurs parents. Il n’est pas rare de voir des accidentés et d’autres cas mourir dans le couloir pour manque de soin sans mériter un petit regard des agents, faute d’argent. Pour les plus chanceux, il n’est pas rare de faire 8 à 10 heures sans aucun soin.
Selon un parent d’un cas urgents qui a requis l’anonymat, « je viens de passer plus 5 heures sans qu’on touche à ma fille qui a piqué une crise d’appendicite. Pour l’intervention on m’a exigé 50 000 FCFA, sans compter des ordonnances de plus de 75 000 FCFA. Après des acrobaties, je viens de payer sans reçu. Tout ce que je veux, c’est que ma fille puisse se remettre ».
Pour cette autre mère de famille dont le premier garçon vient d’être admis aux urgences suite à un accident, le calvaire ne fait que commencer. Vivant de petit commerce, elle n’a pas les moyens de subvenir aux frais réclamés. Assurément, elle songe à s’orienter vers les tradithérapeutes.
Dans nos prochaines parutions, l’interview exclusive de certaines victimes des analyses du cabinet médical du « Nid ».
A suivre
Lamine Diallo
😳 😳 😳 😳 ,wouaou za fait froid ds le dos,donc aprés s’avoir juré devant dieu et devant les hommes,IBK,n’a qu’a aller faire un tour,mais il ne vas pas ❓ ❓ ❓ c’est le peuple qui souffre ❓ ❓ 😥 😥
La solution a ce phemene est l’application de la loi hospitaliere que le gouverneme’t ne semble adherer
Il y’a trop d’illettrés dans notre pays les médecin ont l’obligation de soigner les malade même s’il n’ont pas d’argent ses dans l engagement des médecin car avant de commencer sont exercice les médecins prête les serment de ne pas faire de distinguerions entre les malades mais n’est pas la faute du corps médical il y’a au mali une certaine nombre de personne qui pousse les gens à la corruption
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