Service des urgences du CHU Gabriel Touré : « On ne vient pas aux urgences pour chercher de l’argent, mais pour servir à sauver des vies » dixit le Pr Django Djibo

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Le Service des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré, constitue l’une des pièces   maîtresses dans le fonctionnement efficient dudit organisme sanitaire. En raison de cette particularité, cette structure est devenue incontournable. Toutefois, elle fait l’objet de critique acerbe du fait que certains agents se livrent à la corruption. Ces agents imposent aux accompagnateurs des malades accidentés, le paiement de sommes forfaitaires en vue d’une prise en charge rapide du patient. Notre reporter a enquêté. Il a rencontré le patron des urgences du CHU Gabriel Touré, le Professeur Django Djibo.

Le Professeur Django Djibo a tenu à préciser les procédures de prise en charge des patients. Il y a trois situations, dit-il. Il y a l’unité des cas les plus graves. Ici, les patients qui arrivent sont dans une situation entre la vie et la mort. En la matière, il faut, immédiatement, une intervention chirurgicale. Il y a le box de consultation qui accueille les moins graves. Enfin, il y a le bloc des cas légers où s’effectuent les pansements et l’établissement d’ordonnances. En général, ces patients rentrent à la maison.

Par rapport au retard accusé dans la prise en charge des patients, le Pr Django Djibo a indiqué : « Dans le fonctionnement de ce département, la priorité est toujours donnée aux cas les plus graves. Les populations ne comprennent pas cette situation. Les cas graves sont, premièrement, pris en compte. Les parents qui ne comprennent pas ce système, se laissent souvent emporter par les agissements de certains agents. J’ai toujours dit aux agents qu’on ne vient pas aux urgences pour chercher de l’argent, mais, pour servir à sauver des vies précieuses. J’ai l’habitude de mettre en garde des agents qui tentent de soutirer de l’argent aux parents des victimes. Il faut donc comprendre que tout retard de prise en charge du patient, n’est pas forcement lié à la corruption. Nous avons mis un service social qui fait l’intermédiation. Ceci dans le but de minimiser le contact entre les agents et les parents des victimes. Une caisse a été mise à l’Accueil pour faciliter l’accès aux prestations. Avec la loi hospitalière, nous avons renforcé la lutte contre la corruption et la malversation financière dans le service.

Jean GOÏTA

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5 COMMENTAIRES

  1. Pr django,espèce de sale menteur!!! Toi meme tu es l’un des plus grands corrompu de Gabriel Touré! Les pintades suivent les nuques de ceux qui les précédent! Personne n’est beurné au Mali! Bande de corrompus que vous êtes,du PDG au minable Platon!

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