Semaine Africaine de de vaccination du 15 au 21 mai 2017 : Le gouvernement et ses partenaires de santé s’activent

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Dans le soucis d’améliorer les efforts déjà déployés par les personnels du secteur, le ministère de la santé et ses partenaires étaient face aux médias le lundi 15 mai 2017 au siège de l’organisation mondiale de la santé à Bamako, cela dans le cadre de la septième édition de la semaine Africaine  de la vaccination  en vue de donner un coup de pouce  aux activités de vaccination dont les résultats de l’enquête par  couverture vaccinale de 2015 variaient de 47% à Kidal à 85% à Bamako ; la proportion d’enfants complétement vaccinés pour toutes les doses reçues.

Célébré  d’habitude au mois d’Avril, le contexte sécuritaire  et les récentes  grèves des personnels de santé donnent un bouleversement dans le calendrier d’organisation de cette année. Le choix du thème, ‘’ les vaccins protègent tout le monde. Faites-vous  vacciner ‘’, est une initiative d’accompagner  les  responsables africains dans leur initiative d’éradiquer  certaines maladies dans la sous-région et de soutenir  les premières Dames dans leur combat  de santé publique  décidé lors d’un sommet  des chefs d’état.

Etaient présents  à cette conférence, le représentant du ministère de la santé  et de l’hygiène publique, Docteur Ibrahim Diarra qui avait à ses côtés  le représentant de l’organisation  mondiale de la santé (OMS) Yawo Kouadio Théodore, la représentante  de CNAM  Dr Fanta Niaré  Dembélé, des représentants de L’UNICEF, de DNS /SI et de LION’S CLUB.

Après les salutations et les mots de bienvenus, les conférenciers ont édifié l’assistance de l’importance de cette semaine qui n’est pas une  nouvelle campagne au sens propre du terme, mais une façon de renforcer les programmes nationaux  de vaccination en exploitant les ressorts du plaidoyer et les relations de partenariat. Augmenter la sensibilisation à tous les niveaux plus particulièrement  les medias car malgré les efforts consentis par l’état et ses partenaires, le taux d’information des parents par rapport à la vaccination reste toujours en deçà de 90% seuil recommandé par l’OMS pour s’assurer  de l’efficacité des canaux de communication et mobilisation sociale.

Au Mali, la situation sanitaire se caractérise par la persistance des maladies infectieuses et parasitaires et, le niveau élevé de mobilité et mortalité chez les femmes  et les  enfants. La plus part des  maladies meurtrières  ou handicapantes qui touchent les enfants sont évitables par la vaccination. Des décennies d’expériences  ont démontré qu’investir dans la vaccination porte ses fruits en termes de  vies sauvées et de maladies évitées.  Dans la région Africaine, la mortalité due à la rougeole a chuté de 89% entre 2000 et 2008 et la région est  sur le point  d’éradiquer  la polio grâce à la vaccination. Cela fait plus de 6 ans que le Mali  n’a pas enregistré de cas autochtone de poliomyélite cependant, quelques cas ont été décelé au niveau de certains pays voisins. Pour éviter  que cette menace ne se propage dans notre pays, le ministère de la santé et ses  partenaires  ont introduit  dans les vaccinations de routines, une vaccination contre douze maladies  à savoir : la tuberculose, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la rougeole, la poliomyélite, la fièvre jaune, l’hépatite B, les infections dues à l’hemophilus  influenzae de  type B, les infections à pneumocoques, les diarrhées à rota virus et la méningite à méningocoque A. Si  la vaccination est gratuite  au Mali, il faut reconnaitre que l’état et ses partenaires mobilisent   plus de 21 milliards de nos francs. La grande majorité de ce montant est financée par l’OMS, l’UNICEF, le LION’S  CLUB et les autres partenaires sans quoi  un cycle complet de vaccination nous couterait en moyenne 100 000F pour chacun  de nos enfants ; une raison suffisante pour chaque parent de faire de cette faveur un moyen de réduire  ses dépenses de santé en Famille. La vaccination un droit pour chaque enfant. Un devoir pour tout parent. Les partenaires nous rassurent que les vaccinations de routine concernent l’ensemble du Mali et les régions difficiles d’accès, ces régions  seront traitées en partenariat  avec les organisations humanitaires présentes sur place. Pour finir le représentant  de l’OMS  M. Theodore  a réaffirmé la disponibilité de organisation et ses partenaires  pour toute initiative de santé publique au Mali.

   Issa Djiguiba                   

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