Le régime d’assurance maladie obligatoire a pour but de permettre la couverture des frais des soins de santé inhérents à la maladie et à la maternité des assurés et des membres de leur famille. Si au début, il avait du plomb dans les ailes à cause de la carence d’informations, aujourd’hui il a le vent en poupe auprès des maliens qui constatent chaque jour davantage ses bienfaits. Dans la capitale du Banimonotié à Bougouni, le médecin chef de cette localité, le Docteur Bréhima Bamba a souligné que l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) est entrain de glaner des points positifs au sein de son district sanitaire. Un district qui compte 5 pharmacies conventionnées, ajoute-t-il. Le Docteur Bamba a fait ressortir les avantages de l’Amo, qui contribue incontestablement à améliorer l’accessibilité financière des bénéficiaires aux soins de santé. Mme Sanogo Minata Koita, une assurée de la capitale du Banimonotié, a déploré la lourdeur au niveau de certaines pharmacies qui trainent les pieds à livrer souvent les médicaments. Elle reconnait tout de même les bienfaits de l’Assurance Maladie Obligatoire. « L’Amo est juste là pour soulager la peine des maliens et j’invite tous les réticents à nous rejoindre », lance-t-elle. Les caravaniers ont visité certaines pharmacies conventionnées de la localité au sein desquelles il n’y avait pas de problème majeure. Dans la capitale du Kanadougou à Niéna, le médecin chef Oumar Inna Maiga du Centre de Santé de Référence(Cseref) a assuré que c’est depuis deux semaines que l’Amo est effectif dans le cseref. Il a noté qu’il y une seule pharmacie conventionnée à Niena mais que l’Amo fonctionne à merveille dans la ville. Oumar Inna Maiga a regretté le manque d’ordinateur au sein de son établissement sanitaire. « On a qu’un seul ordinateur pour tout le centre de santé, chose qui pause un sérieux problème au fonctionnement de l’Amo à Niena » précise-t-il. A Sikasso, le Directeur général Adjoint de l’hôpital Docteur Youssouf Diakité a développé que l’Amo est en forte progression dans la capitale du Kenedougou car le nombre d’adhérents augmente chaque année. « Il y’a 18 pharmacies conventionnées pour 511 344 immatriculés. Il a désapprouvé la rupture des feuilles de soins et la lourdeur dans le paiement des factures par les organismes gestionnaires délégués », a-t-il dit. Certaines pharmacies conventionnées furent visitées et le constat était entièrement satisfaisant. En définitive, on constate qu’il y a une avancée notoire dans la troisième région administrative du Mali. Kola Sow, le chargé de communication de la Canam a rassuré les adhérents que sa structure travaillera d’arrache pied afin de remédier a ces problèmes invoqués pour la satisfaction des clients. « La CANAM et les Organismes Gestionnaires Délégués travaillent main dans la main pour satisfaire d’avantage les assurés à l’AMO et futurs adhérents », conclu-t-il.
Moussa Samba Diallo