‘’Si nous ne sommes pas mis dans nos droits, nous irons en grève de 48 heures à partir du 18 juin prochain…’’ : c’est au cours d’un point de presse, tenu la semaine dernière au centre hospitalier universitaire Gabriel Touré, que cette nouvelle a été donnée aux journalistes par les médecins en cours de formation pour l’obtention d’un Certificat d’Etudes Spécialisées (CES).
Un médecin CES est celui qui a déjà soutenu une thèse de doctorat en médecine ou pharmacie et qui poursuit ses études dans le but de se spécialiser a expliqué, dès l’entame de son propos, Monsieur Amadou Koné et non moins secrétaire général de l’amicale regroupant ‘’les médecins CES’’. M. Sambou Diarra, secrétaire administratif de l’amicale et directeur de publication du journal ‘’la voix du jeune médecin’’, a quant à lui signaler que le CES est le premier responsable lors d’une garde dans les centres hospitaliers et universitaires de notre pays. ‘’Ce sont nous les CES qui opérons les malades, nous veillons sur eux et sommes tenus comme premiers responsables lors des gardes. Mais bizarrement, pendant nos gardes, nous constatons qu’un cahier de suivi pour les frais de garde est signé par tous les autres personnels soignants à part nous les CES. Même les garçons de salle en ont droit. C’est ainsi que nous avons approché dans un premier temps les directeurs généraux des CHU du Gabriel Touré, du point-g et de l’hôpital du Mali.Ils ont tous reconnu que nous devons vraiment percevoir quelque chose. Mais rien n’a été fait. Nous avons écrit au département, cela n’a rien changé également. Nous vivons dans les conditions les plus misérables et ne savons même plus sur quel pied danser…’’, s’est indigné Monsieur Sambou Diarra.C’est donc face à cette situation déplorable et l’indifférence des autorités sanitaires en la matière, que l’amicale des médecins CES a projeté d’aller en grève de 48 heures à partir du 18 juin prochain si aucune mesure n’est prise. Espérons, pour le plus grand bonheur des usagers, qu’un compromis responsable sera trouvé entre les différents protagonistes.
Affaire à suivre…
Drissa KANTAO
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