Tout savoir sur l’infection urinaire : Une maladie qui peut entrainer la stérilité et d’autres ennuis de santé

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L’infection urinaire est devenue très courante dans la société et fait beaucoup de victimes. Parmi les causes de ce mal, on peut citer les rapports sexuels non protégés et l’ignorance des personnes. Ce qui nous a amenés à demander l’avis d’un spécialiste, en l’occurrence, le Pr Mamadou Traoré, Gynécologue-Obstétricien, Médecin chef du centre de référence de la commune V. Il nous livre dans cet entretien des conseils et, bien évidemment, des éclaircissements sur la maladie. 

Pr Mamadou Traoré
Pr Mamadou Traoré

Bamako-Hebdo : Qu’est-ce qu’une infection urinaire?

L’infection urinaire c’est l’existence des microbes pathogènes dans les urines.

 

Qu’est-ce qui provoque l’infection urinaire ?

Elle est provoquée par les maladies sexuellement transmissibles et le sondage vésical. L’homme est plus exposé que la femme, car chez l’homme la voie urinaire est confondue à la voie génitale. C’est l’urètre qui conduit l’urine et le sperme. Alors que chez la femme, elles sont côte à côte, mais différentes. Cette situation est aussi fréquente chez la femme enceinte, car le vagin est tout le temps humide et c’est un terrain facile. Pendant la grossesse, le fait que l’utérus s’appuie sur la vessie gravide perturbe la vidange et favorise les infections.

 

Quelles sont les conséquences des infections urinaires ?

Les conséquences sont très diverses : chez l’homme, les infections urinaires servent de porte d’entrée au VIH/SIDA: le rétrécissement urétral avec rétention d’urine, l’atteinte des voies spermatiques et la stérilité, l’atteinte rénale qui peut conduire l’insuffisance rénale. Chez la femme, çà sert aussi de porte d’entrée au VIH/SIDA. L’atteinte des voies génitales avec stérilité et l’atteinte rénale aussi. Quand cela est associé à la grossesse, des accouchements prématurés peuvent être causés.

Comment peut-on se protéger contre les infections urinaires ?

L’utilisation des préservatifs protège contre les IST donc prévient les infections urinaires. Le bon suivi d’un sondage vésical prolonge le respect des mesures d’hygiène lors de la pose d’une sonde.

 

Un dernier mot sur la situation ?

Le changement de comportement sur la sexualité, l’hygiène corporelle et individuelle permettent de rompre la chaine de transmission de toute infection.

 

         Flassoun Traoré

 

 

Dix conseils pour  éviter les récidives

Bien qu’il n’existe pas de solution miracle, quelques conseils simples permettent de limiter les récidives d’infections urinaires. En respectant une bonne hygiène de vie, il est possible de ne plus souffrir continuellement de ces cystites. Doctissimo vous livre dix conseils essentiels.

1 – Buvez suffisamment

Cystite : éviter les récidives Boire de l’eau en quantité suffisante (1,5 à 2 litres par jour) pour que les urines soient moins concentrées est le plus sûr moyen de diminuer le risque d’infection. Le risque de cystite est plus important en été, la transpiration est plus importante et on a tendance à uriner moins.

2 – Ne vous retenez pas d’uriner

Essayez d’aller aux toilettes régulièrement et ne vous retenez pas trop longtemps.

3 – Uriner après chaque rapport sexuel

Si vos épisodes de cystite surviennent à la suite d’un rapport sexuel, prenez l’habitude d’uriner systématiquement après. Par cette action, vous chasserez les bactéries qui pourraient être présentes dans l’urètre.

4 – Eviter l’humidité et la chaleur

Evitez le port de vêtements trop serrés ou de sous-vêtements synthétiques. Ils favorisent la transpiration et ainsi la prolifération de microbes.

5 – Adopter les bons gestes

Après avoir uriné ou après l’émission de selles, pensez à vous essuyer d’avant en arrière et non l’inverse. Veillez également à vous laver les mains à l’eau et au savon.

6 – Lutter contre la constipation

Si vous souffrez régulièrement de constipation, veillez à adopter un régime équilibré en incorporant plus de légumes verts, de fruits, de fibres… Essayez également de prendre vos repas à horaire régulier et d’avoir un minimum d’activité physique. La stagnation des selles au niveau du rectum favorise la prolifération microbienne.

7 – Le mieux peut être l’ennemi du bien

Limitez votre toilette intime à deux fois par jour, évitez les toilettes vaginales, utilisez un produit doux respectant le pH vulvaire (5 à 7), pas de produits antiseptiques.

8 – Attention à l’hygiène pendant les règles

Lors des règles, changez régulièrement vos tampons ou protections externes.

9 – Pas d’automédication

Les vieux médicaments peuvent être d’une efficacité douteuse. Enfin, ils peuvent masquer les symptômes sans arrêter l’infection. Dans ce cas, les risques de complications sont plus importants. Veillez également à respecter les doses et la durée du traitement, sous peine de voir les bactéries développer des résistances et l’infection réapparaître.

10 – Une affaire de couple

Demandez à votre compagnon de se soumettre à une analyse d’urine. L’infection pouvant se transmettre lors des rapports. Si ces analyses révèlent la présence d’une infection sexuellement transmissible, il est impératif que les partenaires suivent un traitement.

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Génial. De la vraie désinformation ! Parce que la pratique de l’excision n’a absolumment rien à faire avec cela…
    Et puis, heureusement qu’on s’occupe de ces pauvres hommes. Les femmes on n’en a rien à faire, juste les mutiler avec les conséquences que l’on sait : hémorragies parfois mortelles, accouchements à risque, douleurs à la pénétration, stérilité, et … Infections urinaires chroniques.

  2. l’infection urinaire arrive souvent chez ceux qui faute de moyens se tapent des chèvres ou des anesses

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