Le Syndicat des médecins du Mali (Syméma) a levé son mot d’ordre de grève de 48 h qui débutait ce 2 février 2017. La libération de Dr. Drissa Coulibaly, cause de ce mouvement d’humeur, est attendue dans une semaine.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP) est parvenu à éviter une grève calamiteuse pour la santé publique. Dr. Marie-Madeleine Togo, après une rencontre avec le Syndicat des médecins du Mali (Syméma) mercredi, a décidé de prendre le taureau par les cornes.
Elle a promis, aux dires des syndicalistes, de faire libérer Dr. Drissa Coulibaly, incarcéré depuis le 9 décembre 2016 à la Maison centrale d’arrêt de Bamako dans une semaine. A la suite de cette implication directe du MSHP, le Syméma a levé son mot d’ordre de grève de 48 h, qui débutait ce jeudi 2 février.
Dr. Coulibaly est détenu depuis le mois de décembre pour avoir extrait une balle de la cuisse d’une dame à la Clinique Espoir non loin du cimetière de Niamakoro. Après le succès de l’opération, la dame s’est retrouvée hors du danger et a pu regagner son domicile.
Dr. Coulibaly, ignorant les règles en la matière, n’a pas signalé le cas à la police après constat. C’est ainsi qu’un beau jour, en décembre, des flics se sont rendus à la Clinique Espoir pour le cueillir pour complicité.
Selon les policiers, la dame faisait objet d’un mandat de recherche par son fiancé. Et depuis ce jour, le Syméma tentait d’obtenir une liberté provisoire pour Dr. Coulibaly sans entraver la procédure judiciaire. Sans succès, le Syméma se voyait contraint d’aller à une grève de 48 h, imposée à eux, à en croire Dr. Chaka Kéita.
Aujourd’hui, l’espoir est permis avec l’implication personnelle du MSHP pour sortir Dr. Coulibaly de la MCA avant son jugement.
O. D.