La santé sexuelle et reproductive est une question de droits humains, de priorité nationale car y dépendent des vies et le développement socio-économique de tout pays. Et face aux menaces de l’impact de la pandémie de la COVID19 sur les acquis en la matière, l’ONASR en partenariat avec l’OMS, a initié à l’intention des hommes de médias et des membres de la société civile un atelier de renforcement de la communication sur la santé sexuelle et reproductive dans le contexte COVID dans les communautés à risque au Mali. C’était du 15 au 19 août 2022l à Fana.
Selon l’OMS, chaque année un demi-million de femmes meurent des suites des complications de la grossesse ou de l’accouchement. Pourtant ces décès pourraient être évités si des mesures de prévention étaient prises et si les soins adéquats étaient disponibles. Et selon, l’ONASR (office national de la santé) sur 100 000 naissances, 325 décès maternels évitables. Toute chose qui justifie cet atelier dont le but était de renforcer les capacités des journalistes et des organisations de la société civile pour une meilleure communication et sensibilisation des communautés sur la Santé Sexuelle et Reproductive. Selon l’OMS, une bonne santé sexuelle et reproductive est un état de bien-être total sur le plan physique, mental et social, relativement à tous les aspects du système reproductif, a fait savoir le représentant de l’OMS, Abdoulaye Cissé. Avant d’ajouter le droit et la nécessité pour chaque personne d’accéder à des informations exactes en matière de méthodes de contraception afin de se protéger des infections sexuellement transmissibles, d’espacement de naissances et accouchement sécurisé. La représentante de l’ONASR, le Dr Coulibaly Oumou Sidibé pour sa part, a insisté sur les défis et causes de la mortalité maternelle et néonatale d’où l’importance des consultations prénatales et postnatales. Durant 5 jours d’échanges et de partage les participants ont été édifiés sur la santé sexuelle et reproductive : le concept, ses composantes, les causes et défis de la mortalités maternelle et néonatales, l’impact COVID19 sur la fréquentation des services de santé( SR/PF) , la loi SR etc. Au terme de l’atelier, les participants ont été amené à élaborer un plan d’action et de communication en faveur de la santé sexuelle et reproductive au Mali.
Khadydiatou SANOGO /maliweb/net