Santé publique : Quand la lutte syndicale déborde

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Hopital Gabriel Toure
L’hôpital Gabriel Touré

Au Mali, l’exercice de la lutte syndicale déborde et prend une proportion démesurée. Il arrive malheureusement que certains, au motif d’assoupir leur projet personnel, viole le principe de l’éthique et de la déontologie. Un des cas illustratifs, est sans doute, le mot d’ordre de grève nationale observée par les trois principaux syndicats de la santé, les 19 et 25  février 2014 sur toute l’étendue du territoire. Il s’agit du syndicat national de la santé de l’action sociale et de la promotion familiale (SNS-AS-PF) ; le SYNACAM et le Syndicat des Médecins du Mali (SYMEMA).

Selon nos investigations, il ressort que tout le problème est lié à une situation d’affectation du secrétaire général du comité syndical du CHU Gabriel Touré à la Direction nationale de Pharmacie et des médicaments. Cette mutation jugée illégale par les syndicalistes, serait à la base de cette grève nationale. Si cela est juste, alors quelle importance à donner à nos valeurs d’éthique et de déontologie dans la profession et surtout dans le domaine de la santé. Dans tous les cas, ce fut le désarroi de ces milliers de patients d’être privés de soins durant ces deux jours de grève.

A l’hôpital du Gabriel Touré, là où nous nous sommes transportés, la grève a été effective. Seul le service minimum était assuré, et plus généralement par les internes. Après le tour de plusieurs départements, nous avions interrogé le Directeur Général du CHU Gabriel Touré Pr Kassoum Sanogo sur les mesures prises face à la situation.

Pr Kassoum Sanogo raconte : « En de telles circonstances, nous renforçons les mesures habituelles. C’est-à-dire assurer la continuité des services d’urgences au niveau du différent département hospitalier. Il faut savoir qu’il y ait grève ou pas, le CHU Gabriel est un hôpital d’urgence par excellence. C’est dire l’urgence ne dépend pas de la grève. Toutefois, il faut reconnaître que même si le droit est un droit, il est aussi nécessaire de comprendre que ce droit, s’il n’est pas bien pratiqué, conduit, comme dans ce cas, à augmenter les cas graves. Ici, nous avons pris des mesures pour prendre en charge les personnes déjà hospitalisées. Dans les tous cas, c’est toujours autour d’une table que la solution est trouvée ».

Jean GOÏTA

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4 COMMENTAIRES

  1. cette bande des pareseus qui se nomes syndica ses des manipulatuere il feaux mettre fin ases greve de tout le joure la ou nous sonme les foctionnere malien nos meme pas besoin de cindica tout les homme et famme patriot malien son la a se sacrefier poure nottre payes les syndica et son la fere neportqoi on ne dan un payes inestable les frêre son au fron dan le sahara au nort vaux mier de canselare les syndicalisme au mali poure le moma on veux les jan que veu travailler pas des asociation des pareseus ❓

  2. Ce journaliste quand tu n’as rien à dire tu la ferme , allez y chercher à comprendre mieux les problemes avant de pubier; la greve veut dire quoi???

  3. ON NE PEUT PAS DIRE QU’ON EST ATTACHÉ A L’INTÉGRITÉ DU MALI ET REFUSER LA MUTATION D’UN FONCTIONNAIRE ! IL FAUT LE SYNDICAT EN QUESTION SOIT BEAUCOUP PLUS RESPONSABLE DE COMPRENDRE QU’IL YA AUJOURD’HUI DES SOLDATS MALIENS ET ÉTRANGERS QUI PRENNENT PLUS DE RISQUE POUR AIDER L’ETAT A MIEUX FONCTIONNER !

  4. Si je comprends bien ce pauvre journaliste, les gens doivent renoncer au droit de grève parce qu’il fait mal è certains. Je demande que ce Monsieur fouille dans un dictionnaire pour trouver la définition de la grève et ses objectif éventuels.
    Sous prétexte que la grève fait mal les gens doivent accepter n’import quoi?

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