Le besoin de base exprimé par l’organisation ouest africaine de la santé en matière de nutrition varie entre 240 à 1 200 licences, 24 à 120 masters et 12 à 60 doctorats, rappelle Gallo Ba, chef de cabinet au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il se réfère aux chiffres de Global public Heath publiés en novembre 2010.
«Nous avons très peu de spécialistes en nutrition. 17 spécialistes sont disponibles, dont 15 en licence, masters et 2 en doctorat», avoue le Pr Akory Ag Iknane, responsable du master nutrition et directeur de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire des aliments. Bien entendu, en 2011, le master en Santé publique s’ouvre avec la mention épidémiologie et santé communautaire. La nutrition devient la troisième mention, précise le Pr Ag Iknane. Le master démarre à partir du 5 janvier 2015. Il va intéresser étudiants détenteur d’une licence ou son équivalent.
Pour le reste, le Mali souffre d’un manque criarde d’experts dans ce domaine pour contrer l’insécurité alimentaire.
Idrissa Kéïta