Sous la présidence du Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta s’est ouvert le 25 février 2019 les travaux de l’atelier de finalisation et de validation du document cadre de réforme du système de santé du Mali. Cette rencontre de haut niveau a été marquée par plusieurs mesures annoncées par le président de la République en faveur de la santé de ses concitoyens.
La rencontre sur les réformes du système de santé du Mali se tient du 25 au 28 février 2019 à Bamako a pour objectifs de valider le document cadre de la réforme du système de santé mais il s’agit surtout de partager la vision et l’orientation stratégique de la réforme du système de santé du Mali à l’horizon 2030, et de valider le cadre de mise en œuvre de cette réforme.
En effet, nonobstant les efforts déployés dans le domaine, le système de santé est fortement dégradé au Mali d’où la quintessence de la réforme. Conscient de ce fait accentué par la crise socio-sécuritaire, la forte croissance et changement démographique et l’urbanisme, le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le Pr Samba Sow, soutient qu’il faille revisiter l’investissement du gouvernement dans la santé publique. « Le Mali n’a dépensé que 0,85% du PIB en soins de santé et 4,32% du budget national révisé en 2018. Les frais d’utilisation quant à eux représentent un obstacle majeur aux soins de santé, 46% de la population ayant besoin de soins n’auraient pas utilisé les services de santé parce qu’ils sont trop chers » tel est un pan du plaidoyer qu’à mener le Pr Sow ce matin en faveur des réformes en cours afin d’améliorer l’offre des soins de qualité par le relèvement du plateau technique des services sanitaires sur l’ensemble du pays.
Outre le budget, le ministre de la santé a soumis certaines requêtes qui ont été acceptées par le président de la République. En effet, le président IBK dans son adresse à prononcer certaines mesures, il s’agit notamment de la validation des points –ci : la gratuité des soins de santé primaire curatifs et préventifs pour les enfants de moins de 5ans, les femmes enceintes et les accouchements , et les personnes de plus de 70 ans ; la même gratuité s’étend sur la planification familiale, les dialyses, les premiers soins en cas d’urgence dans toutes les structures de santé.
Le Chef de l’Etat a également annoncée la mise en place d’un réseau d’agents de santé communautaire intégré aux Cscom et aux maternités rurales pour assister les communautés avec des soins gratuits. Loin de s’en arrêté là, le président IBK engage l’amélioration de la gouvernance et le renouvellement du plateau technique, mais surtout il a assuré de l’examen du budget national de la santé.
De par ces réformes, le Mali veut donner un nouveau souffle à son système de santé qui sera marqué par la réduction de la mortalité infanto-juvénile et les mortalités maternelles et autres. Également le Mali ambition de passer leader en matière de gouvernance de réforme du secteur de la santé et pour cela il a besoin de l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers pour réussir ce défi qui s’est lancé. Déjà l’assurance a été donnée au Mali par nombreux de ses partenaires financiers et techniques qui soutiennent cette réformes, et la représente de l’UNFPA –pays au Mali, Mme Josyane Yaguibou, Chef de file des PTF, au nom de l’ensemble des PTF a signifié son soutien aux côtés de l’Etat malien pour ces réformes qui gage les ODD qui passent par une maîtrise du Dividende démographique.
Khadydiatou SANOGO /Maliweb.net
” … la gratuité des soins de santé primaire curatifs et préventifs pour les enfants de moins de 5ans, les femmes enceintes et les accouchements , et les personnes de plus de 70 ans ; la même gratuité s’étend sur la planification familiale, les dialyses, les premiers soins en cas d’urgence dans toutes les structures de santé… ” … /// …
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On parle de gratuité des soins… Encore faut-il qu’ ils aient accès aux soins. Les Citadins peut-être y ont accès. Le Mali ce n’est pas que Bamako. Et les Ruraux… ?
L’accès aux soins de santé primaire curatifs et préventifs était inexistant jusqu’à …, y a pas si longtemps dans nos Villages. Il n’y avait de dispensaire que dans les Chef-lieu d’Arrondissement. Les Habitants des Villages environnants n’y allaient pas toujours se faire soigner en cas de besoin. La distance à faire à pieds pour les malades ne les incitait pas à se déplacer.
Pour l’accès aux soins de santé primaire curatifs et préventifs, l’on devrait créer un dispensaire dans chaque Village et un Hôpital dans chaque Chef-lieu d’Arrondissement. J’en connais qui vont dire que c’est une idée farfelue…, parce que l’ETAT Malien n’a pas les moyens… !
Dans les Villages, on en était à bouillir des feuilles d’arbres pour soigner des blessures ou se contenter de massage quand on se foulait ou se cassait un membre, en ces débuts de XXI ème siècle.
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