A en croire le Pr. Téguété, le cancer est une tumeur, une boule qui se manifeste de 2 sortes : la tumeur bénie et la tumeur maligne.
La caractéristique de la tumeur bénie c’est qu’elle va naître à un point précis du corps humain, évolue sur place et peut être traitée soit par opération ou par prise de comprimés. Les tumeurs malignes, encore appelées cancers, sont des boules qui ont cette capacité à partir de leur base d’envoyer des ambassadeurs (des métaphases en médecine) dans d’autres parties du corps humain.
On parle de cancer du col lorsque celui-ci nait au niveau du col de l’utérus, a-t-il fait comprendre aux femmes. C’est une maladie très grave, d’où l’importance de mettre l’accent sur la prévention, selon le médecin. De nos jours, le Mali a la 2e incidence la plus élevée en Afrique occidentale avec 22 pour 1000 femmes. Le taux des femmes à l’âge de procréer est de 35 pour 1000 femmes.
Ce taux est inadmissible pour le gynécologue, compte tenu de la facilité de se protéger contre cette maladie mortelle, et s’explique par le refus des femmes à faire le dépistage du cancer du col de l’utérus. Ce qui lui a fait dire que chaque cas de cette maladie est un échec du système sanitaire. La tumeur maligne du col, a-t-il précisé, peut être soignée à son début en procédant à une opération suivie de la radiothérapie et la chimiothérapie.
Les femmes ont été informées des symptômes indicatifs de ce cancer qui sont entre autres : des règles improvisées, la sécrétion de pus et des douleurs au niveau de l’organe génital féminin. Il a rappelé aux femmes qu’après le premier rapport sexuel jusqu’à 65 ans, elles peuvent être victimes du cancer de col.
Il a salué les efforts du gouvernement pour assurer le traitement de la maladie au niveau national, autrefois fait à l’étranger. Le traitement de la tumeur maligne du col est aujourd’hui gratuit au Mali.
Selon Aminata Mallé, c’est une manière pour elle de contribuer au développement de sa Commune en informant les femmes sur cette maladie mortelle afin qu’elles puissent s’en préserver.
Youssouf Coulibaly